Tuée à coups de transat, son agresseur déclare « avoir fait une bêtise »
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Un homme de 31 ans a été placé en garde-à-vue ce mardi 3 mars au Havre « pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner » après le meurtre de sa compagne de 33 ans.
Une femme tuée à coups de transat, elle décède à l’hôpital
Tout a débuté par un appel au 17, le 3 mars dernier. Un individu avoue « avoir fait une bêtise, qu’il a frappé son amie et qu’elle ne se réveille pas » . À l’arrivée des secours, ils découvrent « une femme de 33 ans, inconsciente et qui présente des marques de violences ». Les faits ont été relatés par le procureur du Havre, François Gosselin. Emmenée d’urgence à l’hôpital du Havre puis transférée au CHU de Rouen, la victime « est décédée mardi après-midi » a précisé le magistrat. Une fois au poste, le suspect raconte le déroulement de la journée et son excès de colère qui l’a submergé.
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Un homme alcoolisé peut devenir trop violent et commettre l’irréparable…
Le suspect a confirmé que le couple, qui entretenait une relation depuis la fin de l’été dernier, avait passé la journée ensemble. Selon les informations données par le procureur du Havre : « Ils ont consommé de l’alcool. Il est parti puis revenu. Les violences ont commencé avec des coups de poing, des coups de pied, des coups portés avec un transat. Il reconnaît un épisode de violence ». Il indique également, qu’ont été retrouvés « des lignes avec du sang sur les lieux ».
Toujours d’après le procureur du Havre, Mr. Gosselin, le suspect « a une quinzaine de mentions à son casier judiciaire, la plupart pour des faits de violences » .
Ce cas de violence n’est pas du tout isolé… En 2019, l’AFP a recensé pas moins de 126 victimes, soit une femme tous les trois jours en moyenne… Un chiffre plus qu’alarmant.
