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« Les fous m’intéressent peut-être » : Les déclarations chocs de l’ex de Cédric Jubillar

Publié par Elodie GD le 25 Nov 2025 à 14:39

Si elle est connue comme l’ex de Cédric Jubillar, Séverine a d’abord cherché à trouver des réponses et résoudre l’affaire.

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Séverine, 48 ans, en quête de vérité

Quand les projets se heurtent aux sentiments. Pourtant décidée à élucider le mystère entourant la disparition de Delphine Jubillar, Séverine se laisse séduire. Comme d’autres avant elle, la quadragénaire se prend à humaniser un homme que tout accuse, un homme soupçonné du meurtre de sa femme, introuvable jusqu’ici.

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Elle raconte avoir pris contact seulement quelques mois après la disparition. Cédric Jubillar était libre à l’époque, mais faisait déjà l’objet de forts soupçons. Animée par une curiosité malsaine, Sévrine confie : « Je me suis dit : ‘c’est peut-être moi qui vais la découvrir’. Parce que souvent, je cherche bien. Elle s’investit d’une mission : ‘trouver s’il est innocent ou essayer de trouver s’il est coupable’. « Je me disais ‘si ça se trouve, je suis dans une maison où il s’est passé quelque chose ».

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Séverine et Cédric Jubillar
© BFMTV

Seulement le temps passe et, malgré les doutes, les sentiments s’installent. Si bien que Séverine continue d’entretenir leur relation même une fois le suspect derrière les barreaux. « En prison, j’ai envoyé des courriers. Je voulais pas lui lâcher la main. Et puis en plus, je lui avais bien dit que je lui lâcherais pas la main maintenant ». Son amant lui confie alors qu’il est « trop content d’être tombé sur une femme comme [elle] ». Et la mère de famille d’ajouter : « Moi, ce que j’ai voulu, c’est essayer de l’aider, de le réconforter au moment où tout le monde était contre lui. Après, les fous m’intéressent peut-être ».

« Une relation privilégiée » avec les criminels

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Vos sourcils se froncent à la lecture de ces quelques lignes, mais pour sa défense, Séverine n’est pas un cas isolé. Comme elle, des milliers de femmes s’éprennent de criminels en tout genre, surtout des plus brutaux et sanguinaires. Le phénomène a un nom : l’hybristophilie.

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Sarah Smadja, cheffe du service de psychiatrie à l’hôpital Sainte-Anne et experte judiciaire, tente de l’expliquer à TF1. « Là c’est plus des personnes qui vont avoir une sorte d’hyper empathie, qui vont vouloir être la sauveuse. Elles vont parfois voir derrière le monstre, elles vont voir une personne et elles vont avoir cette relation privilégiée avec cette personne qui va leur apporter de l’amour, leur apporter un regard exclusif ».

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Prises entre la fascination et la volonté d’aider l’autre, ces personnes sont victimes d’un phénomène qui continue de questionner la justice et la médecine.

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