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Mohamed Amra victime de violences en prison ? Il porte plainte contre trois agents

Publié par Elodie GD le 03 Avr 2025 à 14:25

Placé à l’isolement à la prison de Condé-sur-Sarthe, Mohamed Amra n’entretiendrait pas des relations des plus joviales avec les surveillants pénitentiaires.

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L’un des fugitifs les plus recherchés de France retrouvé en Roumanie

La nouvelle n’a pas tardé à s’ébruiter. Pour cause, elle intrigue. Selon les informations de RTL, Mohamed Amra aurait sollicité l’administration pénitentiaire dans le cadre d’une plainte pour violences. Arrêté quelques mois en arrière en Roumanie, le jeune narcotrafiquant pensait poursuivre sa cavale sans anicroche. Elle faisait suite à une sanglante évasion survenue au péage d’Incarville, qui aura causé la mort de deux agents pénitentiaires.

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Mohamed Amra porte plainte pour violence
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Mais alors que les autorités désespéraient de lui mettre la main dessus, de nouveaux éléments leur parviennent. Ce qui permettra l’arrestation — très médiatisée – de celui que l’on surnomme « La Mouche ». Une victoire pour les forces de l’ordre roumaines et françaises, qui ont été vivement félicitées par plusieurs politiques.

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Rapatrié in-extremis, Mohamed Amra a été incarcéré à la prison de Condé-sur-Sarthe. Craignant une récidive, les autorités ont exigé son placement à l’isolement ainsi qu’une surveillance rapprochée. Des conditions de détention strictes qui empêchent tout contact avec l’extérieur et rendent impossible les échanges avec d’autres prisonniers.

Mohamed Amra aperçu avec un plâtre ou une attelle au pied

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Seulement, alors que le nom du narcotrafiquant se fait de plus en plus rare dans l’actualité mouvementée, cette fameuse plainte est portée à notre connaissance. Elle concerne des violences perpétrées à l’encontre du détenu par trois gardiens de prison. Depuis l’altercation, celui-ci serait d’ailleurs affublé d’un plâtre ou d’une attelle au pied gauche.

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Selon ses dires, les faits se seraient déroulés dans une cellule, à son retour de promenade. À ce moment-là, l’homme se trouvait menotté, les mains dans le dos. Les gardiens lui auraient alors ordonné de s’allonger sur le ventre. « Ne comprenant pas ce qu’on lui demande », précise son avocat, Mohammed Amra aurait refusé de s’exécuter.

Une opposition que n’auraient pas accepté ses interlocuteurs qui l’auraient alors jeté au sol, appuyant sur son bras, son bassin et sa cheville pendant que — d’après le témoignage d’un détenu – il hurlait de douleur. Contactée par la presse, la direction de la prison de Condé-sur-Sarthe a confirmé l’incident. Elle a toutefois nuancé en indiquant que l’ex-fugitif aurait « opposé une résistance aux agents » et « donné des coups de pieds dans une grille de sa cellule ».

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