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Une professeure suspendue pour avoir fait une minute de silence pour Gaza

Publié par Jeanne le 25 Mai 2025 à 17:03

La polémique enfle de plus en plus. Selon les informations dévoilées par Le café pédagogique, une professeure a été suspendue après avoir organisé en classe une minute de silence dédiée à Gaza.

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prof suspendue minute silence gaza
©DR

Une professeure suspendue

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Une prof de physique-chimie du lycée Janot-Curie de Sens (Yonne) a été suspendue fin mars après avoir organisé une minute de silence à la mémoire des victimes de Gaza, à la demande de ses élèves.

Ce moment de recueillement a eu lieu le 26 mars, en dehors de son cours, après la sonnerie. D’après plusieurs syndicats, cette suspension décidée par le rectorat de Dijon serait une réaction directe à cet hommage, pourtant organisé dans un cadre non partisan.

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Pour rappel, quelques jours plus tôt, plus de 400 Palestiniens avaient été tués dans une frappe israélienne, selon les chiffres du ministère de la santé du Hamas.

Le 31 mars, l’enseignante était suspendue, et une enquête disciplinaire déclenchée. Officiellement, elle aurait enfreint son obligation de neutralité.

« Le respect de la neutralité est un devoir pour les fonctionnaires », insiste le rectorat, tout en admettant que si l’hommage avait été fait par un prof d’histoire dans un cadre pédagogique, cela aurait pu passer.

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Les syndicats en colère

Du côté des syndicats, la colère est palpable. La CGT, FO et Sud dénoncent « une nouvelle pression arbitraire » qui viserait toute personne osant montrer un peu d’humanité.

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Ils rappellent que cet hommage n’était ni politique ni militant, mais un simple geste de compassion envers des civils.

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Ils s’appuient aussi sur les propos de la ministre de l’Éducation nationale, qui, en février dernier, soulignait que les enseignants ont « la liberté pédagogique d’aborder le sort des victimes du conflit israélo-palestinien ».

Pour les soutiens de l’enseignante, la sanction est disproportionnée et révélatrice d’un climat tendu autour de la question palestinienne.

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À ce jour, la procédure disciplinaire suit son cours, mais aucune décision finale n’a été rendue.