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Un étudiant blanc urine sur les affaires d’un camarade noir, il est expulsé

Publié par Gabrielle Nourry le 24 Juil 2022 à 7:47

Alors qu’un restaurant parisien est au coeur d’un scandale pour comportement raciste, une autre affaire indigne en ce moment l’Afrique du Sud. En mai, un étudiant blanc a été filmé urinant sur les effets personnels d’un camarade noir. La vidéo a suscité de nombreuses réactions.

etudiant raciste

Un étudiant filmé urinant sur les affaires d’un camarade noir

La vidéo du jour

La prestigieuse université de Stellenbosch, dans la région du Cap en Afrique du Sud, a expulsé un étudiant blanc ce jeudi 21 juillet. La raison ? En mai dernier, le jeune homme appelé Theuns du Toit est filmé urinant sur les effets personnels d’un autre étudiant, noir.

L’université a publié un communiqué et indique « qu’il n’y a pas d’autre alternative » que d’ »expulser » cet étudiant de premier cycle. « L’université a une tolérance zéro vis-à-vis du racisme, de la discrimination, des préjugés et des comportements qui portent atteinte à la dignité d’une autre personne » déclare le vice-chancelier adjoint.

La courte vidéo est rapidement devenue virale. On y voit l’étudiant blanc uriner sur les livres ainsi que l’ordinateur portable d’un camarade noir. Theuns du Toit s’exprime en anglais en imitant un accent afrikaans.

https://twitter.com/Wanda_Smash/status/1525972254160560128

Une humiliation qui a indigné l’Afrique du Sud

D’après un syndicat étudiant, la victime était en train de dormir au moment des faits. « Quand il s’est réveillé, le garçon blanc raciste était en train d’uriner sur son bureau, ses livres et son ordinateur portable » a déclaré le Congrès d’étudiants sud-africains.

Le jeune homme a alors demandé : « pourquoi tu pisses dans ma chambre ?« . L’étudiant lui aurait répondu « que c’est ce qu’on fait aux garçons noirs« . Cette humiliation a profondément indigné l’Afrique du Sud. Selon le président Cyril Ramaphosa, cette affaire prouve que le racisme gâche toujours « la vie quotidienne en Afrique du Sud« .

Le ministre de la Justice, Ronald Lamola, a lui aussi réagi. Il estime que cet événement équivaut « à uriner sur la Constitution elle-même« . Cette constitution a été mise en place après la fin de la ségrégation raciale.