30% de la population a cette étrange particularité dans le bras… en faites vous partie ?

Publié par Elisa GERLINGER le 12 Oct 2020 à 18:02

Des scientifiques australiens ont fait une découverte incroyable sur le corps humain. Aujourd’hui, environ 30 % des gens possèdent une artère supplémentaire, relate le Journal of Anatomy. Un changement incroyable.

Le corps ne cesse d’évoluer depuis des années. Et la découverte de ces scientifiques australiens vient encore de le prouver. Ils ont découvert que presque un tiers de la population avait au milieu de l’avant-bras une artère supplémentaire. Selon eux, la quantité de porteurs de ce changement grandirait avec le temps. Il s’agit d’une artère qui apparaît lors d’un stade embryonnaire. Elle aide à nourrir les mains du fœtus qui se développe activement dans l’utérus. Environ à l’âge de 8 semaines, l’artère régresse mais elle ne disparaît pas complètement chez certains.

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Le corps humain évolue

Un tel changement peut être le résultat de la mutation de gènes ou de problèmes de santé chez la mère pendant la grossesse, expliquent les chercheurs. Si cette évolution anatomique continue, vers l’année 2100, la plupart des gens sur la planète auront à l’avant-bras trois artères au lieu de deux.

Cette artère supplémentaire peut contribuer à une plus grande force et agilité des doigts encore longtemps après la naissance. Seulement, ce changement peut également avoir des effets néfastes pour l’humain. En effet, elle soumet la personne à un grand risque de développer un syndrome du canal carpien, qui provoque des douleurs et/ou des engourdissement dans la main.

De 10 à 30% en un siècle

Du point de vue de l’évolution, c’est une croissance considérable sur une période assez courte, estiment les scientifiques. En effet, à la fin du XIXe siècle, la quantité d’adultes avec une troisième artère à l’avant-bras, en complément de la radiale et de l’ulnaire, atteignait près de 10 %. Tandis que pour les personnes nées à la fin du XXe siècle, les chiffres atteignent déjà les 30 % environ, comme l’indique une étude publiée dans le Journal of Anatomy. Le corps humain ne cesse de connaitre des changements au fils des années.