Certains médicaments en vente libre sont mortels si mal utilisés, alerte 60 Millions de consommateurs
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À l’occasion de leur magazine hors-série, 60 Millions de consommateurs alerte sur les médicaments en vente libre et les compléments alimentaires. L’association pointe du doigt une mauvaise utilisation de la part des consommateurs qui peuvent engranger de graves conséquences.
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Attention aux médicaments en vente libre !
Le nouveau hors-série de 60 Millions de consommateurs, revient sur la vente de médicaments sans ordonnance. L’association s’est appuyée sur une statistique pour mener son enquête. En effet, « chaque année, des milliers de victimes sont à déplorer en raison d’usage inapproprié, d’interactions avec d’autres traitements ou d’effets indésirables graves. »
L’étude porte sur 132 produits (60 médicaments et 72 compléments alimentaires) vendus en libre-service en pharmacie ou en magasin. Ces derniers sont utilisés pour soigner les maux causés par la saison hivernale (rhume, mal de gorge, maux de ventre ou encore fièvre). Avec le médecin nutritionniste Jacques Fricker ainsi que la mise en place d’un système de « notation » établit avec les rédacteurs de Prescrire, les résultats sont inquiétants.
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Tous les médicaments ne sont pas bons à prendre
L’association dévoile que « Notre méthodologie a pointé la présence de substances dangereuses, les risques d’effets secondaires, les interactions, les dosages excessifs, les fausses allégations, l’absence de mention ou de logo signalant des risques, le manque de clarté de la notice. » Autant d’erreurs qui placent ces médicaments « à l’origine de problèmes graves voire mortels ». L’association demande que ces erreurs graves soient corrigées.
Par exemple, la pseudoéphédrine utilisée contre le rhume peut donner lieu à des problèmes cardiovasculaires. La paracétamol pris à l’excès (plus de 3 à 4 g par jour) ou associé à l’alcool, peut nuire au foie. Pire, « La surdose de paracétamol est d’ailleurs la première cause de greffe hépatique d’origine médicamenteuse en France ! », indique 60 Millions de consommateurs.
Au total, seuls 10 % des médicaments vendus sans ordonnance sont à privilégier en automédication. En ce qui concerne les compléments alimentaires, seuls 25 % d’entre eux peuvent être utilisés « faute de mieux ». En effet, 55 % sont à proscrire et 20 % sont conseillés. L’étude a conclu que certaines plantes sont à l’origine de problèmes graves comme le millepertuis, la rhubarbe ou encore l’aloès.
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Source : 60 Millions de consommateurs
