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Coronavirus : pour accélérer la fabrication des vaccins, des patients vont être infectés

Publié par Justine le 27 Oct 2020 à 20:02
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La deuxième vague de Coronavirus est bel et bien arrivée en France. Alors que le gouvernement cherche à mettre en place des mesures plus strictes pour faire face à la pandémie, la fabrication des vaccins va connaître une nouvelle étape. Explications.

Coronavirus vaccin

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La deuxième vague de Coronavirus plus violente

Il est urgent d’agir. Le retour du Coronavirus en France est plus violent que jamais, c’est pourquoi la fabrication des vaccins va être accélérée. Pour le moment, plusieurs vaccins sont en phase de test, mais aucun n’est encore au point et plusieurs ont dû être abandonnés pour des effets secondaires inquiétants. Le Royaume-Uni songe à infecter le virus à des volontaires âgés de 18 à 30 ans, une première en Europe.

LA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER

Cette étude de provocation humaine est en partenariat avec l’Imperial College London, le Royal Free London NHS Foundation Trust ainsi que hVIVO. Des volontaires vont être infectés par le Covid-19, puis vont devoir tester plusieurs vaccins afin de mettre au point celui contre le virus. Cette manière de faire n’est pas encore approuvée par les comités d’éthique.

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Accélérer la fabrication de vaccins contre le Coronavirus

Si cette étude peut voir le jour, elle se déroulera au Royal Free Hospital à Londres sur 90 participants. Le test pourrait commencer en janvier pour des résultats attendus courant mai 2021. Les volontaires recevront une compensation financière. Le Dr Chris Chiu de l’Imperial College London assure que les risques seront réduits au maximum, relate MaxiSciences.

Malgré les inquiétudes, plusieurs experts ne voient que du positif en ce test, comme le professeur Jonathan Van-Tam, médecin hygiéniste en chef : « l’étude de provocation humaine pourra nous aider à choisir les plus prometteurs à faire évoluer dans des phases trois plus importantes ». Le gouvernement britannique souhaite investir 33,6 millions de livres (environ 37 millions d’euros) sur cette étude. Va-t-elle voir le jour ?

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Source : MaxiSciences