Fin du Covid-19 : Cette déclaration de Gabriel Attal qui en dit long…

Publié par Gabrielle Nourry le 10 Nov 2021 à 16:07

Au lendemain de l’allocution présidentielle d’Emmanuel Macron, le gouvernement s’est réuni ce mercredi 10 novembre pour un Conseil des ministres. Gabriel Attal s’est ensuite exprimé à l’issue du Conseil des ministres, revenant sur la situation sanitaire en France.

La situation épidémique se dégrade

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Ce mardi soir, Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures pour faire face à la 5e vague de Covid-19. Le Président a notamment annoncé un pass sanitaire conditionné à la troisième dose pour les plus de 65 ans.

Lors de son habituel point presse à la suite du Conseil des ministres, Gabriel Attal a fait le point sur la situation sanitaire. « Nous n’en avons pas fini avec la crise sanitaire… La dégradation de la situation épidémique est nette » , a affirmé le porte-parole du gouvernement.

Les signaux d’alerte se multiplient en France. « En une semaine, le nombre de cas, d’admissions à l’hôpital et en soins critiques a augmenté de l’ordre de 40% » , a indiqué Gabriel Attal. Les hospitalisations repartent à la hausse, notamment à cause d’une épidémie de bronchiolite.

Les contrôles du pass sanitaire renforcés

« Il n’y a pas d’assouplissement prévu pour le moment et nous renforcerons même le contrôle du pass sanitaire dans les semaines à venir » , a rappelé le porte-parole du gouvernement. Les contrôles du pass sanitaire seront renforcés « comme en septembre » , a indiqué le ministre de l’Intérieur.

« Le président de la République, vu l’augmentation du taux d’incidence, l’hiver arrive, le virus circule plus, m’a demandé de demander aux préfets, aux policiers et aux gendarmes de contrôler davantage, comme avant » , avait déclaré plus tôt dans la journée Gérald Darmanin, sur Europe 1.

Gabriel Attal a également abordé la vaccination des enfants, dont « aujourd’hui, la question n’est pas posée » . « Le Président n’en a pas reparlé parce qu’il n’y a pas de nouveau sur ce sujet-là. On a toujours dit qu’on suivait les recommandations des agences sanitaires » , explique-t-il.