Fin de l’épidémie : La date de la « sortie du tunnel » dévoilée
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Après une augmentation du nombre de cas de coronavirus avec le variant Delta, les chiffres semblent se stabiliser. Chacun espère alors que l’épidémie va prendre fin bientôt grâce à la vaccination. Denis Malvy, infectiologue et membre du conseil scientifique, a estimé une date de « sortie du tunnel » .
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Une quatrième vague qui s’atténue ?
L’été a été rude dans de nombreuses régions avec la propagation du variant Delta. Ce mercredi 8 septembre, 12 828 nouveaux cas de Covid-19 ont été recensés en 24h selon les chiffres de Santé publique France. 10 438 patients sont hospitalisés à cause du virus dont 2224 en soins critiques. Le nombre de décès en une journée se porte à 100. Toutes ces données semblent se stabiliser.
Pour continuer à lutter contre le virus, la vaccination progresse : plus de 49 millions de personnes ont reçu au moins une injection dont 46 millions sont totalement vaccinées. Le professeur, Denis Malvy, infectiologue et membre du conseil scientifique, a remarqué que les personnes hospitalisées ne sont souvent « pas vaccinées du tout, soit n’avaient reçu qu’une dose et n’étaient donc absolument pas protégées » . Exerçant en Gironde, il a souligné la mobilisation des plus jeunes pour la vaccination afin d’accélérer la fin de cette quatrième vague.
La sortie du tunnel en 2022 ?
Toutefois, nous ne sommes pas encore à la fin de l’épidémie mais on s’en approche : « La sortie du tunnel n’est pas très loin désormais, il faut serrer les rangs, bien accompagner la vaccination, conserver les mesures barrières, et tester, isoler, tracer » , explique l’infectiologue. Il évoque tout de même une date : « Il y a tout un élan qui fait que 2022 va être la sortie du tunnel et qu’il faut qu’elle se réalise le mieux possible » , ajoute-t-il. Le spécialiste compte notamment sur un rappel de vaccin et sur les essais médicamenteux.
Fin août, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy avait également évoqué « courant 2022 » pour voir « le bout du tunnel » . Ses conditions : une couverture vaccinale importante dans le reste du monde et éviter l’émergence de nouveaux variants dangereux. Avec la rentrée et la baisse de l’immunité chez certaines personnes plus fragiles, le professeur avait expliqué craindre une situation « un peu plus difficile dans la deuxième quinzaine de septembre » .
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