AstraZeneca : L’inquiétude monte chez les personnes déjà vaccinées, Olivier Véran leur répond
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Lundi 15 mars, la France a décidé de suspendre la vaccination avec l’AstraZeneca, comme une dizaine de pays européens, par « mesure de précaution » après des décès suspects. Les personnes vaccinées doivent-elles s’inquiéter ?
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Une suspension de l’AstraZeneca qui inquiète les médecins
La France, l’Allemagne, la Norvège, le Danemark… la liste des pays qui ont suspendu la vaccination avec l’AstraZeneca ne cesse de s’allonger jour après jour. La cause de ces suspensions provisoires, c’est la dizaine de décès suspects relevés après une injection de dose vaccinale, sur les millions de personnes déjà vaccinées.
Pour certains médecins, cette suspension de l’AstraZeneca pose problème, ils ont en effet peur que cela entache la réputation du vaccin, et que les personnes ne veulent plus être vaccinées contre le Covid-19. Cette opinion, l’infectiologue Benjamin Davido la partage sur RTL, mardi 16 mars. « Cette suspension, même provisoire, va entacher de façon irréversible la marque de ce vaccin alors qu’il a très peu d’effets indésirables, une rareté de moins de 1% » .
À contrario, le président du Conseil d’orientation de la stratégie vaccinale, le « Monsieur vaccin » du gouvernement, Alain Fischer défend cette décision gouvernementale, sur France Inter. « Il est devenu raisonnable d’être prudent, à partir du moment où les signaux d’alerte étaient significatifs » .
Les personnes vaccinées n’encourent pas de danger
Même s’il défend cette suspension provisoire de l’AstraZeneca, Alain Fischer veut rassurer les Français qui se sont déjà fait vacciner avec ce vaccin. « C’est un bon vaccin, efficace sur le variant britannique. Il n’y a aucune raison de dire qu’on a été trop vite, il y a quand même 17 millions de personnes qui ont été vaccinées » .
Le professeur souhaite d’ailleurs le retour au plus vite de la vaccination avec le vaccin AstraZeneca, sans quoi, « les objectifs de vaccination du gouvernement seront mis en péril » . Le gouvernement de Jean Castex souhaitait atteindre l’objectif de 30 millions de personnes vaccinées, d’ici fin juin.
Mardi 16 mars, le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui a été vacciné avec l’AstraZeneca, l’assure : « les gens qui ont reçu une première dose ne sont pas en danger » . Le ministre espère que d’ici jeudi, les autorités sanitaires européennes auront annoncé un verdict, qui permettra, comme il le souhaite, « de reprendre au plus vite et ardemment la campagne de vaccination. »
Source : Le Dauphine
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