Fumer le venin de ce crapaud peut avoir des effets surprenants sur votre santé !

Publié par Constance le 20 Mai 2019 à 16:25

Et si le venin de crapauds pouvaient nous aider à combattre la dépression ? Non, vous ne rêvez pas. Ce n’est pas un canular, mais les résultats d’une étude on ne peut plus sérieuse.

Du venin de crapaud pour soigner la dépression

Dans les contes de fées, les crapauds sont souvent des princes transformés par de méchantes sorcières. Mais dans la vraie vie, ils ne se changent pas en beau blond quand vous les embrassez (c’est un peu dommage). Par contre, si vous souffrez de dépression, ces amphibiens pourraient vous aider. Le journal Psycopharmacology a publié le 13 mai dernier une étude un peu spéciale. Elle révèle que les crapauds du désert de Sonora sécrètent une substance qui aurait un effet plutôt sympathique sur l’être humain. Si elle peut être mortelle pour ses ennemis elle permettrait aux Hommes de « planer » . Le venin de crapaud aurait un effet similaire aux psychotropes tels que les champignons, le cannabis ou le LSD.

Des résultats positifs sur la dépression

Cette molécule si particulière s’appelle la 5-méthoxy-diméthyltryptamine ( ou 5-MeO-DMT pour les intimes). Pure, elle est très dangereuse mais une fois fumée, le poison disparaît pour laisser place aux effets positifs. Les personnes en ayant déjà consommé décrivent une sensation de vide ou de trou noir. L’étude de Psycopharmacology a été menée sur 42 personnes souffrant de stress, d’anxiété ou de dépression. Les chercheurs leur ont fait prendre une dose de venin de crapaud et ont observé leur état sur 4 semaines. « Les participants qui ont connu des niveaux élevés de dissolution de l’ego ou d’immensité océanique au cours de la séance ont affiché des taux plus élevés de satisfaction à l’égard de la vie et des taux plus faibles de dépression et de stress. » déclarent-ils.

Et après ?

Mais alors, que vont devenir les résultats de cette étude ? Pour le moment, le venin de crapaud n’est pas utilisé dans les traitements médicaux. Mais c’est le but. En Amérique du Nord et du Sud, cette substance est considérée comme un stupéfiant et sa consommation est interdite. En plus d’aider les personnes souffrant de dépression, elle pourrait avoir un rôle à jouer dans le sevrage des toxicomanes. Des propriétés plus qu’intéressantes pour les chercheurs. L’étude de Psychopharmacology se conclut d’ailleurs sur ces mots : « Ces résultats justifient des recherches exploratoires sur les applications thérapeutiques du 5-MeO-DMT » .