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Coronavirus : un impact inattendu sur le réchauffement climatique

Publié par Claire JONNIER le 02 Mar 2020 à 13:03

De puis qu’elle se répand dans le monde entier, l’épidémie de coronavirus inquiète de plus en plus les populations. À tel point qu’en Chine, les usines se sont arrêtées et parfois, les habitants sont confinés. Or, récemment, la NASA enregistre une différence spectaculaire entre la pollution de l’air au début du mois de janvier et à la fin du mois de février. En effet, selon les images, le taux aurait fortement chuté en même temps que l’activité humaine. Des résultats impressionnants à découvrir en vidéo :

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Coronavirus : la Chine à l’arrêt

En Chine, et plus précisément dans la province de Hubei, le coronavirus atteint les 80 000 cas avec 2900 morts. Une épidémie sans précédent qui nécessite des mesures drastiques. Ainsi, depuis le mois de février, certaines usines sont à l’arrêt alors que les populations restent confinées chez elle. Et contre toute attente, c’est le taux de pollution qui baisse fortement comme le prouvent les images de la NASA.

En effet, comparativement au mois de janvier, les satellites enregistrent une baisse significative des niveaux de dioxyde de carbone sur toute la zone qui se situe entre Beijing, Shanghai et Lanzhou. « Une révélation. Les satellites de surveillance de la pollution de la Nasa ont détecté des baisses significatives de dioxyde d’azote (NO2) au-dessus de la Chine. Un gaz nocif émis par les véhicules et les industries. Montrant une relation directe entre le commerce des espèces sauvages (qui est désormais interdit), la santé, l’économie et l’environnement.”

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Un impact inattendu sur le réchauffement climatique

Depuis le début de l’épidémie et notamment, depuis le mois de février, le coronavirus agirait malgré lui sur le réchauffement climatique. “C’est la première fois que je constate une baisse aussi spectaculaire sur une zone aussi vaste pour un événement spécifique”, explique Fei Liu, chercheuse àla Nasa.

Pire encore, selon le centre de recherche sur l’énergie et l’air pur, le virus pourrait avoir réduit de près d’un quart les émissions de CO2 dans le pays entre le 3 et le 16 février. Au niveau mondial, cela équivaut à 6 % des gaz à effet de serre. Par ailleurs, la consommation de charbon dans les centrales thermiques est tombée à son niveau le plus bas depuis cinq ans.