Cette femme politique pose en décolleté et devient la risée de tous ! (VIDEO)

Publié par Elodie Gros-Désir le 14 Oct 2020 à 17:00

Depuis ce week-end, la Première ministre finlandaise ne cesse de faire parler d’elle sur les réseaux sociaux. Sanna Marin est devenue la cible de critiques sexistes uniquement parce qu’elle a posé en décolleté pour le magazine féminin Trendi.

Une pression sexiste permanente

Entrée en fonction en décembre 2019, Sanna Marin est devenue, à 34 ans, la plus jeune cheffe de gouvernement au monde. Depuis plusieurs jours, la jeune femme est la cible de critiques très virulentes. On a ainsi pu lire des commentaires tels que « Le rôle d’un Premier ministre est d’agir en tant que leader et non en tant que mannequin » sur les réseaux sociaux.

La raison la colère des internautes ? Une photographie publiée sur Instagram où Sanna Marin apparaît en blazer noir sobre et décolleté. Selon certains de ses compatriotes finlandais, son rôle ne serait pas de faire la belle dans les magazines mais bel et bien de diriger le pays.

Des nombreux commentaires misogynes

Membre du parti social-démocrate, l’actuelle Première ministre est une jeune femme pleine d’ambition. Ce sont d’ailleurs ses qualités (son ambition et ses valeurs) qui lui ont permis d’accéder au poste de Premier ministre de la Finlande. Malheureusement, depuis sa nomination, la jeune femme doit sans cesse faire face aux critiques sexistes de ses compatriotes.

Ainsi, dès décembre 2019, on pouvait déjà retrouver de nombreux commentaires concernant son physique sur Twitter. Elle s’est ainsi vu qualifier de « chaudasse » par plusieurs internautes misogynes.

Les Finlandaises soutiennent leur dirigeante

Fort heureusement, de nombreuses femmes se sont également insurgées face aux réactions de leurs compatriotes. Beaucoup ont d’ailleurs tenu à la féliciter en commentaires. En soutien, des Finlandaises posent sur leurs réseaux sociaux vêtues de décolleté sous le hashtag #Imwithsanna.

« Messieurs, nous sommes militantes politiques pour nos idées, pas notre physique » , a fait remarquer une jeune militante féministe.