Reconfinement de trois semaines à Paris ? Cette proposition qui prend de l’ampleur !
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Paris est au coeur des débats. La situation de la capitale et de l’Ile-de-France inquiète. Jean Castex vient de placer la région sous surveillance renforcée et des nouvelles mesures pourraient être prises sous peu.
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L’Ile-de-France en surveillance renforcée
Jean Castex a pris la parole jeudi soir et a indiqué la liste des départements placés sous surveillance renforcée. Au nombre de 20, on retrouve notamment tous les départements d’Ile-de-France. Le taux d’incidence est supérieur à 200 dans chacun des départements de la région et les variants y sont très répandus. Des mesures pourraient donc toucher la capitale et ses environs à partir du 6 mars, date posée par le gouvernement. La mairie de Paris semblerait prête à accepter un confinement.
En effet, jeudi 25 février, Emmanuel Grégoire, le premier adjoint à la mairie de Paris, a expliqué sur France Info, qu’il était persuadé de la nécessité de nouvelles décisions au vu de la dégradation de la situation : « La trajectoire est inquiétante et nécessite incontestablement de réfléchir à des mesures complémentaires » . Il juge le couvre-feu bien insuffisant : « ce sont des demi-mesures avec de mauvais résultats. On ne peut pas s’imposer de vivre dans une semi-prison pendant des mois » . L’élu s’oppose également au confinement seulement le week-end qu’il estime très contraignant et peu efficace.
Un reconfinement strict de trois semaines demandé par la mairie de Paris
L’adjoint à la mairie a même prôné un confinement strict et court, soit d’environ trois semaines, pour Paris. Les Parisiens vont-ils se retrouver confinés de nouveau au mois de mars, de quoi leur rappeler le tout premier confinement qui avait eu lieu à cette période. Il affirme alors que la mairie de Paris pourrait proposer un confinement de trois semaines au préfet et à l’agence régionale de santé dans le but d’avoir « la perspective de tout rouvrir » après.
Toutefois, une certaine opposition se lève contre cette idée. En effet, Paris n’est pas la seule concernée par une telle situation. « Il n’y a pas de différence épidémique avec les autres départements rouges » , avait précisé Olivier Véran. Confiner Paris n’est pas non plus évident en terme de travail, de transports et de densité de population. Les commerçants sont aussi évidemment opposés à cette idée, déjà très touchés par le couvre-feu actuel.
Source : France Info
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