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Harcèlement : Ce nombre hallucinant d’étudiants en médecine victimes de violences sexistes ou sexuelles

Publié par Sacha JOUANNE le 24 Mar 2021 à 8:30
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Selon une enquête de l’Association nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF), plus d’un tiers (32%) des étudiants du secteur ont été victimes de harcèlement sexiste ou encore sexuel. Une bien triste réalité qui fait froid dans le dos.

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De nombreux étudiants en médecine agressés à l’université et à l’hôpital

« Nous aurions préféré ne jamais avoir à publier cette enquête » . Ce sont les mots forts prononcés par l’Association nationale des Etudiants en Médecine de France (ANEMF) qui a publié une enquête avec près de 4500 élèves sondés. Elle révèle que 32% des étudiants en médecine ont déjà été victimes de harcèlement sexuel ou encore sexiste.

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Le lieu principal où ces violences sont perpétrées est l’université de médecine mais de nombreux cas sont également à déplorer dans les centres hospitaliers. Ces étudiants internes, externes ou encore stagiaire dans un hôpital font souvent face à ce harcèlement. Comme l’indique l’enquête de l’ANEMF, deux étudiants sur cinq affirment avoir déjà reçu des remarques sexistes à l’hôpital. « L’hôpital devrait être un lieu d’éthique, de tolérance et où on prône le respect d’autrui, et pourtant il y a des propos inadmissibles » , a déclaré la présidente de l’ANEMF, Morgane Gode-Henric.

Moins d’une agression sexuelle sur cinq est signalée

Ce rapport a également révélé que 15% de ces étudiants en médecine ont été victimes d’agression sexuelle. La parole de ces victimes a encore du mal à se libérer. Effectivement, cette enquête montre qu’un étudiant sur cinq signale une agression sexuelle. La raison de ce chiffre pour le moment bas, peut venir du fait que certains élèves en médecine (43% des sondés) pensent que le fait de dénoncer ne servirait à rien. Une étudiante sur quatre déclare ne pas savoir à qui s’adresser pour en parler et trois étudiantes sur dix ont exprimé qu’ils avaient peur à de potentielles retombées. Des chiffres qui sont totalement hallucinants.

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Comme l’indique L’Obs, pour certaines et certains, ces actes horribles ont eu des conséquences ravageuses. « Un quart des victimes ont vu des conséquences à la fois sur leur vie personnelle (78%), leur vie professionnelle (35%) ou leur consommation d’alcool ou de tabac (16 et 10%) » .

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Avec la publication de cette enquête, l’ANEMF veut « porter une vingtaine de propositions principalement sur cette volonté de sensibiliser et informer » . Avant d’ajouter. « Le travail sera très long et les mentalités ne changeront pas du jour au lendemain. Pourtant, ce changement est nécessaire, et ce, rapidement » .

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