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Tandis que le bilan du coronavirus s’alourdit, les hôpitaux redoutent de devoir choisir entre les patients

Publié par Manon CAPELLE le 17 Mar 2020 à 20:00
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En France, l’épidémie du coronavirus prend de l’ampleur. Le bilan de l’épidémie a monté en flèche ce dimanche, recensant 127 morts et 5423 cas confirmés. Cela fait 36 décès et plus de 900 cas supplémentaires en seulement 24 heures, dont plus de 400 personnes en état grave. Ces chiffres alarment les services hospitaliers, qui ont peur de devoir choisir les patients.

hôpitaux chiffres alarmants

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La situation du coronavirus est « très inquiétante »

Le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon a déclaré que la situation de l’épidémie du Covid-19 en France « est très inquiétante » et « se détériore très vite ». Il s’inquiète d’une possible « saturation » des hôpitaux.

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Certains hôpitaux sont particulièrement sollicités dans le Grand Est de la France. C’est notamment le cas pour l’Hôpital de Mercy, CHR de Metz-Thionville. Le chef du service de réanimation polyvalente, Sébastien Gette, s’inquiète. Bien qu’une solidarité s’est créée entre les hôpitaux privés et publics, le rythme d’admission s’intensifie radicalement chaque jour. 

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Les hôpitaux craignent de devoir choisir entre les patients

Le médecin explique : « Ça fait 10 jours qu’on accueille en réanimation, des patients atteints du coronavirus et ça s’intensifie de jour en jour. Les jours à venir vont être décisifs. Les hôpitaux privés nous viennent en aide, tout le monde joue le jeu. »

Toutefois, il s’inquiète que cette situation les oblige à faire un choix thérapeutique : « On essaye de sacraliser des lits de réanimation pour les patients non porteurs et les lits supplémentaires sont dédiés aux contaminés. On redoute de devoir choisir entre les patients mais ce n’est pas du tout le cas à l’heure actuelle sur Metz. […] Dans le service de réanimation, on a autant de patients inférieurs à 60 ans que supérieurs à 60 ans. On a des patients qu’une quarantaine d’années, on n’a pas eu d’enfants. »

Aussi, le médecin le répète : « Il faut que la population suive les recommandations nationales qui sont, à notre sens, adaptées. Elles sont réfléchies. » 

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