Normand Thavaud accusé de viols et de corruption de mineurs : le verdict est tombé
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Nouveau rebondissement dans l’affaire Normand Thavaud, l’enquête ouverte pour viols et corruption de mineurs visant le YouTubeur a été classée sans suite. Voici ce que l’on sait.
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Ses vidéos humoristiques ont fait un carton sur YouTube. À l’instar de Squeezie, Cyprien ou encore Tibo InShape, Normand Thavaud faisait partie des vidéastes les plus populaires en France. Le créateur de contenus aux 12 millions d’abonnés aurait pourtant caché une sombre facette de sa personnalité. Le natif d’Arras a en effet fait l’objet de plainte pour viols et corruption de mineurs.
Une enquête préliminaire a été ouverte en janvier 2022. Seulement voilà, la procédure vient d’être classée sans suite, comme le rapporte Le Parisien. Malgré tout, le célèbre YouTubeur de 36 ans est toujours dans le viseur de la justice.
« Des infractions insuffisamment caractérisées »
Bon nombre de personnalités publiques utilisent leur notoriété pour défendre des causes louables (justice sociale, minorités, gent féminine…). D’autres en profitent pour assouvir leurs pulsions s*xuelles. À en croire les informations relayées, Normand Thavaud ferait partie de cette deuxième catégorie. Maggie Desmarais était la première à briser le silence.
À la suite de la plainte de la Québécoise, une enquête préliminaire, confiée à la brigade de protection des mineurs de la police judiciaire de Paris, a été ouverte. Au total, sept jeunes femmes ont porté l’affaire devant la justice. Cinq plaignantes, dont deux mineures au moment des faits, accusent le trentenaire de viol. En décembre dernier, il a été placé en garde à vue, puis relâché sans poursuites. Apparemment, les investigations devaient encore continuer.
Malheureusement pour les plaignantes, la balance juridique a, cette fois-ci, penché du côté du présumé prédateur s*xuel. Le parquet de Paris a en effet classé la procédure visant Normand Thavaud sans suite, « au motif que les infractions étaient insuffisamment caractérisées ».
« Les échanges préalables aux rencontres étaient systématiquement sentimentaux et le plus souvent sexualisés et sans ambiguïté. Il apparaît ainsi que les consentements n’ont pas été trompés, et que la pression de ne pouvoir revoir le mis en cause ou son insistance ne peuvent suffire à caractériser la contrainte (…) La qualification de corruption de mineur a été écartée, au motif que l’âge des jeunes filles n’a jamais été précisé en début de prise de contact (…) il ne ressort d’aucun élément du dossier un indice de volonté de perversion de la jeunesse – requis pour retenir cette qualification »
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Normand Thavaud n’est pas sorti d’affaire
Maggie Desmarais, l’une des plaignantes, a fait savoir que les victimes étaient bouleversées par cette décision. Malgré tout, elles ne vont pas en rester là. Leurs avocates, Jennifer Cambla, Charles Heran et Clément Pialoux, ont indiqué qu’elles se réservent « le droit de déposer une plainte avec constitution de partie civile ». De son côté, Normand Thavaud a réitéré ses propos concernant les « rapports consentis ». Cette affaire risque encore de connaître des rebondissements.
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