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Images effroyables : L214 dénonce les conditions de ces agneaux issus de la filière du roquefort (Vidéo)

Publié par Manon CAPELLE le 24 Juin 2020 à 20:02

Dans une vidéo effroyable, l’association L214 dénonce les conditions déplorables dans lesquelles sont ces agneaux, parfois malades. Ces agneaux, issus de la filière du roquefort, sont abattus, parfois encore conscients.

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Les images effroyables de ces agneaux issus de la filière de roquefort

L’association L214 vient de publier une enquête sur le sort des agneaux, au sein de l’exploitation de la SARL Grimal et dans l’abattoir industriel d’Arcadie Sud-Ouest. L’association a déposé une plainte pour « sévices graves ». 

Comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessus, les agneaux sont entassés dans le noir, avec des cadavres de leurs congénères autour d’eux. Les animaux sont regroupés en seize bergeries, certains sont malades, d’autres boitent. Les images sont difficiles à supporter.

« Le problème, c’est la promiscuité, qui induit la saleté, la transmission des virus, le défaut de soin« , juge Sébastien Arsac, porte-parole de L214. Selon l’association, la responsabilité de la filière de roquefort est complètement engagée.

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Quatre ans après, « rien n’a changé »

Pour l’association, la naissance des agneaux est un gros problème ainsi que les pratiques d’abattages qu’ils jugent plus que « défaillantes ». Les animaux sont égorgés vif ou peuvent être étourdis. Toutefois, au vu des images, la pince d’électrocution est mal placée. Cela engendre une saignée et l’accrochage des agneaux encore conscients. 

Cet abattoir de l’Aveyron a déjà été fiché par les services vétérinaires, en 2016, pour des « non-conformités majeures ». Le rapport annonçait alors : « Le personnel ne connaît pas et n’applique pas les bonnes pratiques en protection animale. » Aussi, certains employés ne possédaient pas de certificats de compétence requis. 

L’association demande la fermeture en urgence de l’établissement. Les images prouvent que « rien n’a changé » en quatre ans. L214 a également introduit un recours en responsabilité contre l’État, et ce, pour manquement à sa mission de contrôle de l’application de la réglementation.

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