Marseille : des plages tristement couvertes de déchets après les inondations et la grève des éboueurs (vidéo)

Publié par Quentin VIALLE le 05 Oct 2021 à 21:23

Des images affligeantes. Après la grève des éboueurs qui aura duré plusieurs jours et les pluies torrentielles qui se sont abattues sur Marseille, les plages de la ville ont été couvertes de déchets. Conséquence ? Une catastrophe écologique sans précèdent. Vous pouvez voir l’ampleur des dégâts dans la vidéo ci-dessous.

Grève des éboueurs et fortes pluies : Marseille dans un triste état

Pendant plus d’une semaine, les bennes de la ville de Marseille se sont remplies jusqu’à déborder un peu partout dans les rues de la cité phocéenne. Un calvaire pour les habitants, comme en témoigne Léonard : « Ca pue, on ne peut pas manger tranquillement dehors, ce n’est pas normal ». Après la grève des éboueurs, la ville a subi un nouveau coup dur avec les pluies torrentielles qui se sont abattues dans le département des Bouches-du-Rhône. En effet, près de deux mois de pluie sont tombés en seulement quelques heures, ce qui a causé de gros dégâts environnementaux un peu partout dans la ville… notamment aux abords des plages de la ville.

Des milliers de détritus partent actuellement dans la #Méditerranée à #Marseille. Les #pluies diluviennes emportent avec elles les déchets accumulés dans les rues après la récente #grève des éboueurs. Cette vidéo donne la nausée.

Vidéo de @MathildeCeilles pic.twitter.com/TTiuCe68BA

— Kévin Floury (@kevinfloury) October 4, 2021

Des milliers de déchets sur les plages

Les images parlent d’elles-mêmes. Des centaines de déchets présents dans les poubelles et les rues de Marseille ont donc été emportés par les eaux pour aller se déverser directement sur les plages de la ville. Hervé Menchon, adjoint au maire de Marseille, s’est dit très en colère en évoquant un « écocide qui pouvait être en grande partie évité ». La mer méditerranée a elle aussi été impactée, devenant noire à cause de la pollution. Ce lundi soir, Marseille a demandé la mise en place de l’état de catastrophe naturelle.