Un croque-mort accusé de se débarrasser des corps : les ossements ont été retrouvés dans des sacs poubelle
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Sept cercueils et des ossements humains dans des sacs avaient été retrouvés en avril dernier dans un petit village corse. Le lien avec une entreprise de pompes funèbres a très vite été fait. Le croque-mort risque une amende, de la prison avec sursis et l’interdiction d’exercer sa profession.
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Des cercueils et des ossements humains retrouvés dans un village corse
L’histoire avait commencé en avril dernier lors de la découverte de sept cercueils et d’ossements humains dissimulés dans des sacs. Ils ont été retrouvés au milieu d’une décharge sauvage, en contrebas d’une route du village de Bigorno (Haute-Corse).
La gendarmerie, après enquête, avait fait le lien entre les ossements et une demande d’exhumation faite auprès d’une entreprise de pompes funèbres. Huit mois plus tard, le gérant de la société funéraire comparaissait devant le tribunal correctionnel de Bastia. Un de ses sous-traitants était aussi présent.
Alors que certains redoublent d’inventivité avec le vélo corbillard, d’autres ne respectent pas le métier de croque-mort. « L’affaire est d’une gravité particulière, avec une atteinte au respect dû aux morts » , a insisté la procureure de la République. Cette dernière a requis, à l’encontre du gérant, six mois de prison avec sursis, 5000 euros d’amende et l’interdiction d’exercer une profession en lien avec le funéraire. Cela pour « atteinte à l’intégrité d’un cadavre » et « abus de confiance » . Pour le sous-traitant, elle a demandé une amende de 5000 euros pour « atteinte à l’intégrité d’un cadavre » .
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Le croque-mort plaide la bonne foi
Le croque-mort a déjà été condamné à six mois de prison avec sursis pour extorsion par menace ou contraint et un an de prison avec sursis pour abus de confiance. Face aux magistrats, l’homme plaide la bonne foi. Il a déclaré à la barre : « Je n’ai pas vu les ossements dans les cercueils. (…) Je me demande encore comment c’est possible. Pour moi le cercueil était vide » .
L’autre homme prévenu est un agent de sécurité de profession. Ce dernier a un casier vierge. L’homme n’a pas plus d’explication sur la présence des ossements. Il était ce jour-là employé pour un travail de maçonnerie. Il a assuré avoir pris les sacs poubelle sans savoir qu’il y avait des corps à l’intérieur. Ce dernier souligne : « J’ai jeté le tout dans le maquis en sachant que ce n’était pas légal » .
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