Sans aucun diplôme, un « faux pilote » aurait fait voler des Airbus A320 dans toute l’Europe
L’Europe entière découvre avec stupeur l’histoire d’un faux commandant de bord qui a réussi à piloter des Airbus A320 sans les qualifications exigées.
Cette affaire venue de Lituanie expose une énorme faille dans les contrôles d’Avion Express. Pendant des mois, l’homme a transporté des centaines de passagers en utilisant de simples documents falsifiés. Une enquête interne, urgente, a été ouverte.
Un « faux pilote » fait voler des Airbus sans diplôme
On pensait ce genre d’histoire réservée au cinéma, façon Attrape-moi si tu peux, mais non : tout s’est passé en Lituanie.
Le 10 novembre 2025, AeroTelegraph révèle l’affaire au grand jour et dévoile qu’un employé d’Avion Express a réussi à choper le statut de commandant de bord en maquillant ses qualifications.
L’homme avait commencé comme simple copilote chez Garuda Indonesia, puis a grimpé la hiérarchie avec de faux certificats, sans que personne ne tilte.
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Il a ainsi pris les commandes d’Airbus A320 pour plusieurs clients de la compagnie lituanienne cet été. Avion Express a fini par confirmer : “Nous confirmons que la personne concernée est un ancien pilote ayant travaillé pour notre entreprise”.
De quoi faire froid dans le dos quand on pense au nombre de passagers embarqués sans avoir la moindre idée de la supercherie.
Personne ne comprend comment cela a pu arriver
Et le plus dingue, c’est que ce faux commandant a travaillé pour plusieurs transporteurs européens via le système du “wet lease”, sans que les compagnies concernées ne s’en rendent compte.
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Eurowings a d’ailleurs réagi en expliquant : “Nous avons soumis la question à nos experts en sécurité pour un examen plus approfondi”.
Pour l’instant, aucune preuve ne montre qu’il aurait mis quiconque en danger, mais l’histoire secoue sévère le milieu aérien.
Avion Express, qui a suspendu puis viré l’employé, assure que “la sécurité et la conformité restent nos priorités absolues”.
L’affaire rappelle aussi d’autres cas d’imposteurs déjà repérés dans le passé, comme ce pilote suédois arrêté en 2010 avec une fausse licence.
Cette nouvelle fraude relance un vrai débat : comment un système réputé hyper strict a-t-il pu laisser passer ça ?
