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Un homme homosexuel emprisonné et torturé pour avoir utilisé Grindr !

Publié par Jessy Wuylens le 05 Avr 2024 à 20:03

Au Qatar, les droits humains et les droits des homosexuels continuent à être bafoués. Et Manuel Guerrero Aviña en est un triste exemple.

Alors qu’une adolescente a été séquestrée et torturée par ses parents à cause de son orientation sexuelle, Manuel Guerrero a été interpellé et traité comme un criminel.

En répondant à un faux message Grindr, l’homme a été emprisonné et torturé. Il risque encore des poursuites.

Manuel Guerrero Aviña, homosexuel emprisonné et torturé au Qatar
Manuel (à droite) et son frère Enrique (à gauche)
La vidéo du jour

Il utilise Grindr et se retrouve emprisonné et torturé

Au Qatar, un homme homosexuel vit un véritable enfer en raison de son orientation sexuelle. Interpellé par les autorités qataris, l’homme a été emprisonné et traité comme un criminel.

Si bien que les autorités ont torturé l’homme afin qu’il révèle les noms des hommes avec qui il a eu des relations sexuelles. Une pratique inhumaine, mais qui permettrait aux autorités qataries d’interpeller d’autres hommes homosexuels dans le pays. La torture n’a pas été seulement physique.

Afin de créer une pression psychologique, les autorités ont refusé que Manuel prenne son traitement contre le VIH. Si en France l’homosexualité n’est pas répressible, elle est également mal perçue, à l’image de Dieudonné qui a critiqué Gabriel Attal sur sa sexualité. « Manuel est très affecté par la torture, le stress post-traumatique, mais il garde espoir » a déclaré son frère.

Au Qatar, les personnes homosexuelles sont considérées comme des criminels. Manuel s’est fait interpeller après avoir répondu à un faux message sur l’application de rencontre Grindr.

Les homosexuels doivent encore se cacher…

Arrêté en février 2024, Manuel a passé plusieurs semaines en détention en raison de son orientation sexuelle, mais également à cause de sa santé.

Sous traitement contre le VIH, l’homme est victime d’une véritable chasse aux sorcières dans le pays. « Le gouvernement qatari considère le VIH comme un réseau criminel. Ils veulent connaître les noms des partenaires sexuels pour les chercher » indique Enrique, le frère de Manuel.

Pour défendre l’homosexualité dans le pays et la libération de Manuel, Enrique a d’ailleurs mis en place la campagne @QatarFreeManuel. Si certains red flags sont à bannir si vous voulez matcher, les homosexuels vivants au Qatar vont devoir redoubler de vigilance.

Les autorités qataries se livrent à une campagne d’arrestation. Un acte homophobe et bafouant les droits des homosexuels. Malgré la torture, Manuel a refusé de donner les noms des hommes avec qui il a eu des relations sexuelles/