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« Il lui est difficile de se sentir rabaissé » : Le profil psychologique de Cédric Jubillar dévoilé

Publié par Elodie GD le 10 Oct 2025 à 17:09

Consacré au témoignage durant plusieurs semaines, le procès de Cédric Jubillar se concentre à présent sur le prévenu et sa personnalité.

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« Lui s’est senti pris pour un con »

Une psychologie de meurtrier ? Après les témoignages vient le temps de se pencher sur la personnalité du prévenu. Suspecté du meurtre de son épouse, Cédric Jubillar nie les faits, malgré les confidences accablantes de certains témoins. Parmi eux, deux ex-compagnes, le frère et le cousin de Delphine Aussaguel (épouse Jubillar), des voisins, et même sa propre mère. Autant de personnes qui ont vu ou entendu des faits ou des révélations qui suggèrent la culpabilité du prévenu.

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Tandis que l’intervention de son ex Jessica C. fait encore couler de l’encre, un psychologue se présente à la barre ce vendredi. Après cinq rencontres avec Cédric Jubillar, l’expert est en mesure d’établir qu’il a pu se sentir « rabaissé ». « Il lui est difficile de se sentir rabaissé, ça le fait souffrir », explique-t-il face à la Cour.

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La personnalité de Cédric Jubillar

Selon lui, ce sentiment le ramène à son enfance chaotique, minée par l’instabilité affective. Placé puis traîné de foyers en familles d’accueil, Cédric Jubillar s’est construit dans la souffrance et en garde des séquelles évidentes, notamment une peur panique de l’abandon. « Lui s’est senti pris pour un con », analyse encore l’expert, évoquant la situation du couple Jubillar au moment de la disparition de Delphine Aussaguel (épouse Jubillar)

Cédric Jubillar inquiet à l’idée de tout perdre

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« Quand on n’a rien, on n’est rien », cite le psychologue en se référant à un adage breton qui, pour lui, représente l’état d’esprit de Cédric Jubillar en décembre 2020. Envahi par « une angoisse d’anéantissement », le père de famille aurait pu laisser libre-cours à la violence.

Interrogé par les deux parties, l’expert est libéré à la mi-journée. À l’issue de sa prise de parole, il souligne qu’il s’agit là « d’hypothèses ».

L’interrogatoire récapitulatif de Cédric Jubillar n’a commencé qu’en début d’après-midi. Interrogé de façon ponctuelle jusqu’ici, il sera questionné sur une dizaine de thèmes. Étonnamment confiant, son avocat Me Alexandre Martin a déclaré : « Je ne crains pas le faux pas d’un innocent« . Observateur, un avocat de la partie civile note la préparation presque irréprochable du prévenu. Il ne compte d’ailleurs plus sur des aveux : « Il a des réponses mécaniques depuis le début de ce procès ». Ce qui désespère grandement les proches de la victime présumée.

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