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Les médecins prélèvent des organes sur un homme vivant alors qu’ils le pensaient mort

Publié par Jeanne Ferry le 20 Oct 2024 à 6:25

C’est une situation dont les médecins peinent à se remettre. Il y a quelques jours, ils ont failli prélever des organes sur un homme mort alors qu’il était bel et bien vivant. Une déconvenue qui aurait pu virer au drame…

hopital homme prenne organes sur un vivant
© Unilad

Un homme vivant manque de se faire prélever des organes

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En octobre 2021, Anthony Thomas « TJ » Hoover II, âgé de 36 ans, a été victime d’une overdose de drogue et transporté d’urgence à l’hôpital de Richmond, dans le Kentucky.

Peu de temps après, les médecins l’ont présumé mort et ont commencé les préparatifs pour prélever ses organes. Mais sa sœur, Donna Rhorer, a rapidement remarqué des signes de vie lorsqu’elle a vu TJ ouvrir les yeux et regarder autour de lui alors qu’il était transporté de l’unité de soins intensifs à la salle d’opération.

hopital homme prenne organes sur un vivant
© Pixabay

Malgré ces signaux, les professionnels de santé ont affirmé qu’il s’agissait simplement de réflexes post-mortem. Pourtant, Natasha Miller, chargée de la préservation des organes, a rapidement compris que TJ était toujours en vie : « Il bougeait et se débattait sur le lit, avec des larmes qui coulaient. »

Onde de choc dans le monde médical

Face à cette situation choquante, le chirurgien responsable a immédiatement refusé de procéder à l’opération et a laissé le reste l’équipe dans un état de désarroi. L’incident a causé une onde de choc parmi le personnel médical, certains allant même jusqu’à démissionner, comme Nyckoletta Martin, une professionnelle dédiée au don d’organes.

« Cela me fait très peur maintenant que ces choses puissent se produire et qu’il n’y ait pas plus de mesures en place pour protéger les donneurs », a-t-elle confié.

hopital homme prenne organes sur un vivant
© Pixabay

Ce moment terrifiant pour la famille et les médecins a finalement conduit à l’annulation de l’opération, TJ étant ensuite placé sous la tutelle de sa sœur.

L’organisation Kentucky Organ Donor Affiliates (KODA) a par la suite déclaré que cet incident n’avait pas été « représenté avec précision » et a nié toute pression pour collecter des organes sur un patient vivant.