Nordahl Lelandais poursuivit pour violences conjugales au parloir devant son fils de 19 mois
Nordahl Lelandais est actuellement incarcéré après avoir été reconnu coupable du meurtre de Maëlys et du caporal Arthur Noyer.
Mais à la fin du mois d’août, le criminel sera jugé pour une tout autre affaire : des faits de violences conjugales. L’ancien maître chien aurait été violent avec sa compagne dans un parloir, et ce, face à son fils de 19 mois.
Nordahl Lelandais de nouveau face à la justice
Déjà condamné à la perpétuité pour les meurtres d’Arthur Noyer et de la petite Maëlys, Nordahl Lelandais est désormais poursuivi pour des faits de violences conjugales survenus au sein même de la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin), où il est incarcéré.
Les faits remontent au 9 juin 2025, lors d’un parloir en présence de son fils de 19 mois, né en détention fin 2023.
Vendredi, l’homme de 42 ans, qui a pris le nom de jeune fille de sa mère, Périnet, a comparu devant le tribunal correctionnel de Colmar.
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Il est poursuivi pour « violence n’ayant pas entraîné d’incapacité totale de travail en présence d’un mineur, par une personne étant conjoint ou concubin », en récidive.
À sa demande, l’audience a été reportée au 28 août, afin qu’il puisse préparer sa défense.
Selon les Dernières nouvelles d’Alsace, durant l’échange au parloir, l’ex-maître-chien aurait attrapé la mère de l’enfant par le cou, avant de lui tirer les cheveux, et a forcé sa tête et son tronc à basculer.
L’acte s’est déroulé sous les yeux de leur fils et a été capté par la vidéosurveillance ainsi qu’observé par les surveillants.
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Il nie en bloc
Nordahl Lelandais conteste les faits. « J’ai l’impression d’avoir été jugé aujourd’hui. Ma compagne, et mon fils qui demande tous les jours à m’avoir au téléphone, ont besoin de moi. Les parloirs sont suspendus pour le moment, je trouve qu’interdire tout moyen de communication serait une très grosse bêtise pour eux », a-t-il déclaré lors de l’audience.
Jusqu’au procès, tout contact avec sa compagne et leur fils lui est interdit. L’enfant est désormais représenté par l’association Themis, agissant en tant qu’administrateur ad hoc.
« Je suis particulièrement inquiet pour l’enfant commun du couple », a déclaré son avocat, Julien Demarche.
Le procureur de Colmar, Jean Richert, a dénoncé la gravité des faits : « La dangerosité de cette personne est paroxystique : malgré ses lourdes condamnations, le caractère cadrant de la maison centrale et la surveillance des agents pénitentiaires, il parvient à exercer de tels faits. »
Il a aussi évoqué « une femme victime de son emprise, et un enfant victime de devoir grandir avec une figure parentale épouvantable ».