Drame : deux policiers nationaux se sont suicidés le même jour
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Ce mardi 17 mai 2022, des sources policières ont révélé que deux policiers s’étaient donné la mort. L’un, travaillait au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes et l’autre, au commissariat d’Hazebrouck dans le Nord. On vous en dit plus !
Valentin et Laurent décident de mettre fin à leurs jours
En l’espace de quelques heures, selon des sources policières, deux policiers ont décidé d’en finir. Valentin, âgé de 29 ans, était lui, gardien de la paix stagiaire et avait été affecté au centre de rétention administrative (CRA) de Vincennes, se situant dans le 12ème arrondissement de Paris. Ce dernier s’est donc suicidé ce mardi 17 mai 2022, alors qu’il était à son domicile.
Très rapidement, la préfecture de police de Paris a tenu à s’exprimer sur Twitter pour annoncer le drame qui s’était produit : « C’est avec tristesse que nous avons appris qu’un policier de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP) avait mis fin à ses jours hier » . Avant d’adresser un message à l’entourage du défunt : « Nous adressons nos pensées émues à ses proches et à ses collègues » .
C'est avec tristesse que nous avons appris qu'un policier de la DSPAP avait mis fin à ses jours hier.
Nous adressons nos pensées émues à ses proches et à ses collègues. pic.twitter.com/CrfEpjXrkR
— Préfecture de Police (@prefpolice) May 17, 2022
Quant à Laurent, lui, était affecté au commissariat d’Hazebrouck, dans le Nord, il a donc intenté à sa vie, ce mardi 17 mai 2022 également. Il s’agirait ainsi du 23ème et 24ème suicide au sein des policiers nationaux depuis le 1er janvier dernier. Par ailleurs, ces drames surviennent moins d’un mois après qu’un fonctionnaire de la CR 33 de Reims (Marne) ait mis fin à ses jours.
Les policiers, victimes de stress post-traumatique
Depuis deux ans et demi, il existe deux lignes d’écoute qui sont là pour les policiers en détresse, mais selon plusieurs syndicats, ce n’est pas suffisant pour répondre au mal-être des policiers. D’un autre côté, il y a l’Association « SOS Policiers en détresse« qui se bat pour l’expérimentation d’un protocole israélien de premiers soins d’urgences psychologiques, le protocole 6C. Protocole étant destinée aux policiers qui sont de retour d’interventions difficiles et permettant donc de limiter les risques de stress post-traumatique.
Mais actuellement, au vu du taux impressionnant de suicides qu’il y a chez les policiers, il est très clair que dans le système, il y a une énorme faille de ce côté-là. En effet, les policiers sont encore trop laissés à l’abandon et les conséquences de ce manque de soutien, sont tout simplement dramatiques.
