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Il tue sa femme malade « par amour » avec un câble électrique

Publié par Jeanne le 01 Nov 2024 à 6:27

C’est une décision qui a fait grand bruit. Ce mercredi 30 octobre 2024, un septuagénaire a été acquitté par la cour d’assises de l’Aube selon les informations de l’AFP.

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Il risquait jusqu’à huit ans de prison pour avoir tué sa femme qui, atteinte d’une grave maladie, souffrait énormément. Un geste motivé par « l’amour » qui lui portait et qui pourrait enfin faire bouger les choses concernant la fin de vie.

fin de vie malade tue femme par amour - copie
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Un acquittement qui risque de faire bouger les choses

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Bernard Pallot, 78 ans, a été acquitté ce mercredi 30 octobre 2024 par la cour d’assises de l’Aube, où il comparaissait pour l’assassinat de son épouse, Suzanne.

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Cet ancien professeur d’IUT, au casier judiciaire vierge, avait expliqué avoir agi par amour, affirmant qu’il avait « euthanasié » sa femme pour la libérer de souffrances insupportables.

Le 11 octobre 2021, après avoir tenté sans succès une injection de cyanure, il l’aurait étranglée avec un fil électrique, un geste qu’il reconnaît « un peu sauvage mais sans choix possible ».

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© AFP

L’avocat général Mickaël Le Nouy a dépeint une mort « brutale » et « sauvage » et requis huit ans de prison, insistant que l’acte, même par amour, reste « interdit par la loi » et que « l’argument de l’euthanasie est inopérant en droit pénal ».

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« Je ne suis pas un assassin, si je suis condamné, on aura confondu l’amour et la haine »

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Lors du procès, l’ordinateur du couple a révélé des recherches sur le suicide et l’euthanasie, tandis qu’un expert psychologue a décrit Bernard Pallot comme « soumis aux volontés » de Suzanne, affirmant qu’il « a fait ce qu’elle voulait, et pas ce qu’il voulait ».

Près du corps, une lettre écrite par Suzanne et adressée à son mari a été retrouvée : « Je soussignée Pallot Suzanne, encore saine d’esprit, demande à mon mari, Bernard Pallot, de me soulager définitivement des souffrances incurables que je supporte ».

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© AFP
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Bernard Pallot a conclu le procès en appelant à une évolution législative et soulignant le fait que « la loi doit évoluer. On est dans le pays des droits de l’homme normalement. Je ne suis pas un assassin, si je suis condamné, on aura confondu l’amour et la haine ».

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