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Une jeune femme meurt asphyxiée par un bout de viande

Publié par Jeanne Ferry le 27 Fév 2024 à 8:02
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C’est un terrible drame qui s’est déroulé en 2018 dans un appartement du Canada. Une jeune femme de 27 ans s’est étouffée après avoir mangé un bout de viande.

Son frère a pris la parole dimanche 25 février 2024 dans le Journal de Montréal et a dénoncé la lenteur de la prise en charge de sa soeur par les secours.

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© freepik

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Une jeune femme de 27 ans meurt étouffée

L’histoire se déroule en 2018. Un drame a frappé la famille de Marilyne, une jeune femme de 27 ans vivant à Montréal au Canada. Elle était tout simplement en train de dîner dans un appartement situé dans le quartier du Vieux-Rosemont, avec des amis, mais malheureusement, cela s’est transformé en véritable cauchemar.

En effet, alors qu’elle mangeait tranquillement, elle s’est étouffée avec un bout de viande. Rapidement, ses proches décident de prévenir les secours, mais cela ne suffira pas à sauver Marilyne qui décédera quelques minutes plus tard.

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Son frère pointe du doigt des défaillances

Une histoire qui refait surface ce dimanche 25 février 2024. Pour cause, le frère de Marilyne, Dany a pris la parole dans les colonnes du Journal de Montréal pour dénoncer les conditions de prise en charge de sa soeur.

Après avoir tenté de sauver son amie, Nicolas, présent sur place a appelé les pompiers. Mais les premiers secours ne sont arrivés qu’au bout de 11 minutes, l’ambulance après 22 minutes.

Une durée qui a sans aucun doute été fatale pour la jeune femme puisque selon son frère, elle est décédée de lésions cérébrales attribuées à un manque d’oxygène pendant une durée trop importante.

« Les services de première ligne, c’est comme un filet social. C’est censé nous protéger en cas d’imprévu. Mais cette fois-là, le filet avait un gros trou dedans et il a échoué », explique-t-il.

Quatre ans après le drame, il compte bien porter l’affaire devant la justice. « J’ai souvent pensé au délai de l’ambulance. Mais quand c’est arrivé, en 2018, on était tristes, dévastés, et on n’avait pas l’énergie d’aller plus loin et d’intenter des poursuites. »

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