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La plus vieille religieuse du monde, âgée de 112 ans, donne un conseil en quatre mots pour atteindre son âge

Publié par Gabrielle Nourry le 24 Mai 2025 à 15:26

« Enseigne jusqu’à ta mort », a déclaré Piscatella au journal New York Post. Elle a célébré son anniversaire à la fin du mois d’avril. Installée sur la côte sud de Long Island, Piscatella savoure ses « années dorées » et entre dans sa 94e année de service à l’Église catholique. Elle affirme que les gens doivent suivre le bien qu’ils ont observé chez les personnes qui leur sont chères.

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« Il faut devenir un saint avant d’aller au paradis », a-t-elle dit avec conviction. « J’étais la deuxième des sept enfants. Ma mère ne laissait pas mes frères et sœurs m’aider, car elle disait : ‘Tu n’auras pas toujours tes sœurs avec toi, alors il vaut mieux que tu t’habitues à faire les choses toute seule' », a-t-elle raconté.

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« C’est ce que j’ai fait. En vérité, personne n’a jamais eu besoin de m’aider pour quoi que ce soit », a ajouté la centenaire.

La vie d’une religieuse vouée à la longévité

Élevée dans une famille nombreuse d’immigrants italiens, sa vocation catholique est née de l’amour que sa famille manifestait envers les autres et envers la communauté.

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Son père, surveillant dans les chemins de fer de Long Island, apportait chaque jour un sandwich préparé par sa femme à un ouvrier qui arrivait toujours sans nourriture à la pause de midi. Quant à sa mère, elle était réputée pour les « grands repas italiens » qu’elle cuisinait souvent pour les sœurs du voisinage.

Dans cet environnement, la décision d’entrer dans les ordres juste après le lycée s’est imposée comme une évidence, selon elle. « Aider les gens, c’était naturel pour moi. Et j’aimais ça », confie la religieuse centenaire.

D’autres personnes très âgées expliquent aussi leur longévité par cette attitude de service ou de bienveillance : une femme de 110 ans a récemment confié que sa santé de fer était liée à des choix simples et constants, tandis qu’une dame de 102 ans a surpris ses proches avec un secret bien plus inattendu.

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Cependant, en 1931, il s’est avéré difficile de trouver un monastère qui accepte une jeune fille avec une seule main. Piscatella a donc dû prouver que son handicap ne l’empêcherait pas de servir.

Elle a fini par intégrer l’Ordre dominicain grâce à une autre religieuse qui cherchait à changer d’environnement et a laissé vacant un poste d’enseignement. « Le prêtre a demandé : ‘Peut-elle enseigner ?’. Et la sœur a répondu : ‘Oh, c’est une excellente enseignante' », raconte sœur Francis Cammar, amie proche, ancienne élève et colocataire pendant 45 ans.

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« Et alors le prêtre a dit : ‘Dans ce cas, elle reste’. Et à partir de là, elle n’a jamais regardé en arrière. » Piscatella enseignait avec passion toutes sortes de matières, des mathématiques à l’histoire, tout en occupant des postes administratifs, de l’âge de 17 ans jusqu’à ses 84 ans.

« Eh bien, je ne veux pas me vanter, mais j’étais assez bonne élève dans toutes les matières. J’étais une bonne prof parce que j’enseignais aussi à moi-même. Je me ‘frappais’ les leçons dans la tête », a-t-elle plaisanté. Elle a passé une grande partie de sa carrière au Dominican Commercial High School dans le Queens, au Molloy College à Rockville Centre, ainsi que dans plusieurs écoles de New York.

Aujourd’hui, Piscatella profite de la prière et de sa connexion à Dieu. Elle est un exemple vénéré au sein de la communauté catholique de Long Island, dont de nombreux membres ont célébré avec elle ses 112 ans.

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« Elle accepte la volonté de Dieu. Je ne l’ai jamais entendue se plaindre de quoi que ce soit », a confié sœur Cammar. « Il y a 11 ans, elle a eu une hémorragie cérébrale. Ils pensaient qu’elle ne marcherait plus jamais, qu’elle ne parlerait plus. Elle a accepté, et regardez-la aujourd’hui : elle marche et elle parle. »

La sœur de 112 ans dit qu’elle est heureuse de « pouvoir encore penser », malgré son grand âge. Et elle sourit en ajoutant : « Je pourrais encore enseigner… du moins, je le crois ».

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Une autre femme impressionnante, passionnée de sport à plus de 80 ans, affirme quant à elle que c’est son petit-déjeuner quotidien qui est la clé de son incroyable énergie.