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Variole du singe : la terrible nouvelle…

Publié par Celine Spectra le 12 Sep 2022 à 9:04
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Jusqu’à présent, nous savions que la variole du singe déclenchait des éruptions cutanées ainsi que des symptômes pseudo-grippaux. Mais selon une récente étude, il semblerait que ce virus soit également en mesure d’occasionner des problèmes neurologiques et psychiatriques.

Le virus de la variole en mesure d’engendrer des complications neurologiques

Suite à des signalements de complications neurologiques sur des patients ayant été infectés par la variole du singe, des scientifiques ont essayé de savoir si le virus était réellement en mesure d’engendrer des problèmes similaires.

Ils ont donc pris le temps d’examiner toutes les preuves datant d’avant la pandémie actuelle de variole du singe concernant des problèmes neurologiques ou psychiatriques chez les personnes infectées. Ils ont ensuite publié les résultats dans la revue eClinicalMedicine.

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Selon leur recherche, il s’avère qu’une proportion faible mais notable de personnes (2 à 3 %) infectées par la variole du singe est devenue très malade. Certaines auraient d’ailleurs développé de graves problèmes neurologiques, comme notamment des encéphalites.

Les scientifiques ont également noté qu’un nombre important de personnes présentait des troubles de la confusion. Cependant, comme le précisent les spécialistes, il faut avoir conscience que ces chiffres sont basés sur quelques études seulement. Et que celles-ci n’ont, pour l’heure, eu que peu de participants.

Variole du singe le virus pourrait occasionner une inflammation du cerveau

Pixabay

Anxiété, dépression, mauvaise humeur…

Outre les problèmes cérébraux graves et rares, les scientifiques annoncent avoir également recensé qu’un groupe plus large de personnes atteintes par le virus de la variole du singe présentait des symptômes neurologiques plus courants. Comme notamment des maux de tête, des douleurs musculaires, ou bien encore une fatigue intense.

Mais, toujours selon les chercheurs, les études n’étaient également pas assez claires, notamment en ce qui concerne ces symptômes. En effet, il était impossible de savoir s’ils étaient finalement graves ou non. Ou bien encore si les personnes atteintes avaient d’éventuels problèmes psychiatriques. Comme par exemple de l’anxiété ou une dépression.

« Il devient donc nécessaire de mettre en place une surveillance coordonnée de ces symptômes. Les cliniciens doivent être attentifs aux symptômes psychiatriques et veiller à ce que les patients puissent avoir accès à des soins psychologiques et psychiatriques si cela devient nécessaire. »

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