20 000 lettres, Bibles, chapelets… : l’impressionnant soutien apporté à Nicolas Sarkozy durant son incarcération
Enfermé durant vingt jours, Nicolas Sarkorzy a pu compter sur les lettres, les dessins et les promesses de milliers de Français pour tenir le coup.
Nicolas Sarkozy en prison : ses impressions
Une incarcération marquante. Désormais loin de sa cellule de la Santé, Nicolas Sarkozy entame la promotion de son ouvrage Le journal d’un prisonnier, paru le 10 décembre dernier aux éditions Fayard. Profondément marqué par son séjour en détention, l’ancien président fait aussi bien l’objet de moqueries que d’un soutien sans faille. Une ambivalence qui ne lui échappe évidemment pas, mais dont il préfère retenir le positif.
Invité sur le plateau de Legend media face à Guillaume Pley, l’ancien président de la République ne cache pas son émotion face à la sollicitude de certains Français. « Vous savez, l’ancienne maison de Serge Gainsbourg est intégralement taguée. Carla voit passer sur les réseaux, au milieu des tags sur la maison de Gainsbourg, un tag d’immense ‘Free Sarko’ avec un cœur immense », raconte-t-il.
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Un message dont il détient une photographie qu’il a placée « au-dessus du petit bureau sur lequel [il a] écrit Journal d’un prisonnier ». Et l’époux de Carla Bruni d’ajouter : « J’aimerais bien savoir qui a fait ça pour le remercier parce que ça m’a donné de la joie en prison. »
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Des admirateurs sans limites
Au total, Nicolas Sarkozy aura reçu « 20 000 lettres ». Un chiffre impressionnant qui colle néanmoins avec l’impression générale au moment de l’annonce de son incarcération. À ce moment-là, beaucoup de ses concitoyens se sont dits indignés de voir un ancien président de la République enfermé comme un « vulgaire criminel ».
« Une dame de 90 ans qui voulait venir à la prison de la Santé pour être emprisonnée à ma place. J’ai reçu 22 Bibles. Des chapelets. J’ai reçu des cadeaux. Et j’ai reçu des cartes postales de paysages magnifiques. Les gens me disaient : ‘Mettez-les sur les murs de votre cellule. Comme ça vous pourrez vous évader par la pensée' », raconte-t-il encore.
Il retient notamment le message et le dessin d’un garçon de 11 ans : « Mon père m’a dit que vous étiez en prison. Que c’était injuste. Alors j’ai fait un dessin pour vous. » Un soutien indéfectible, toutes générations confondues, dont beaucoup peinent encore à comprendre la raison.
