Marine Le Pen criblée de dettes ? Cette demande inattendue à Emmanuel Macron

Publié par Gabrielle Nourry le 09 Nov 2021 à 5:56

Marine Le Pen a appelé Emmanuel Macron à l’aide avec une surprenante demande. Alors que les deux candidats sont au coude à coude dans les sondages concernant l’élection présidentielle; l’ex-présidente du RN a sollicité l’aide du Président au sujet du financement de sa campagne présidentielle.

Marine Le Pen demande l’aide d’Emmanuel Macron

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D’après Le Figaro, Marine Le Pen a écrit une lettre le 25 octobre destinée au président de la République. Elle s’est adressée à Emmanuel Macron pour alerter sur les difficultés de financement de la campagne présidentielle et lui demande « d’ouvrir de nouvelles possibilités de financement » .

L’ex-présidente du Rassemblement National explique que les candidats sont « confrontés à une quasi-impossibilité de trouver des financements » et qu’ils ne peuvent « même plus faire appel aux prêts des citoyens pour financer leur campagne présidentielle » .

Emmanuel Macron a répondu à Marine Le Pen mais n’a pas accédé à sa demande. Le président a invité la candidate à se rapprocher du président de l’Assemblée nationale ou des présidents des groupes parlementaires. Il a également renvoyé Marine Le Pen à la création d’un « médiateur du crédit, qui a pour mission de faciliter le dialogue entre les institutions bancaires (et) les candidats ou les partis politiques » .

Le Rassemblement National est surendetté

Si la candidate du Rassemblement National s’est adressée à Emmanuel Macron, c’est en grande partie car elle est inquiète au sujet de sa campagne pour la présidentielle de 2022. En effet, son parti est surendetté, les comptes du RN afficheraient une dette de 22 millions d’euros !

En 2017, le parti de Marine Le Pen avait reçu un prêt de 9 millions d’euros d’un homme d’affaires russe afin de financer la campagne présidentielle. Le Rassemblement National est donc encore en train de rembourser ce prêt.

A cela s’ajoutent d’autres dettes. Le RN a également emprunté 6 millions d’euros au micro-parti Cetelec de Jean-Marie Le Pen, mais aussi 8 millions d’euros à Laurent Foucher, un homme d’affaires.