Des « tensions croissantes » : une nouvelle guerre sur le point d’éclater ?
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La tension est à son comble dans le monde entier et un nouveau conflit vient d’éclater entre deux états. Un conflit qui inquiète, car beaucoup craignent une guerre internationale et de plus vives frictions mondiales.
De nombreux conflits géopolitiques en cours dans le monde
La politique internationale est très compliquée. Entre les tensions nationales internes aux différents pays, par exemple les tensions politiques et financières en France, plusieurs pays sont actuellement en conflit. Des conflits qui menacent de s’étendre au reste du monde.
Face à certains conflits, certains parlent désormais de guerre mondiale à venir. Une troisième guerre mondiale latente, nucléaire et dévastatrice. Parmi les conflits qui inquiètent, il y a par exemple le conflit israélo-palestinien, mais pas seulement. Nous pouvons aussi forcément citer la guerre en Ukraine.
Le conflit entre l’Ukraine et la Russie est intense. L’Occident, dont la France, a pris parti pour l’Ukraine, quand la Corée du Nord vient d’officialiser son alliance envers la Russie, en ayant envoyé des troupes pour lui prêter main forte. Plusieurs fois, la Russie a brandi la menace nucléaire, par ailleurs.
Mais, ce n’est pas le seul conflit en cours. Si la menace nucléaire est forte, d’autres problèmes touchent le monde. Par exemple, le conflit actuel entre la France et l’Algérie.
« Immigration, Sahara occidental, arrestation d’influenceurs, d’intellectuels… Des polémiques nombreuses alimentent l’actuelle crise diplomatique entre les deux pays, sans précédent depuis l’indépendance de l’Algérie en 1962. Les deux pays sont aujourd’hui au bord de la rupture », expliquait TV5 Monde.
L’Inde et le Pakistan, un conflit qui ne date pas d’hier
Et maintenant, c’est entre l’Inde et le Pakistan que le conflit éclate. En effet, depuis quelques jours, les tensions entre les deux pays sont à leur comble. Pour beaucoup d’experts, ce conflit risque de faire grandir les discordes actuelles dans le monde, déjà à leur summum.
Et, pour certains, ce conflit pourrait encore envenimer la situation internationale, poussant le monde vers une guerre potentiellement plus grande. Mais, qu’est-ce qu’il se passe entre l’Inde et le Pakistan ? En fait, les animosités entre les deux pays ne datent pas d’hier.
La première guerre indo-pakistanaise, connue sous le nom de guerre du Cachemire, était un conflit armé entre l’Inde et le Pakistan qui a eu lieu entre 1947 et 1948. L’empire britannique des Indes était alors coupé en deux dominions indépendants, soit l’Union indienne et le Pakistan.
Le Cachemire, soit la frontière entre l’inde et le Pakistan, est un territoire à majorité musulmane à ce moment-là, dirigé par un maharaja hindou. Le territoire hésite à rejoindre l’Inde ou le Pakistan.
Quand des tribus armées venues du Pakistan envahissent la région, le maharaja demande l’aide militaire de l’Inde, qui accepte en échange de son rattachement officiel. Le Pakistan refuse ce rattachement, la guerre éclate. Après un cessez-le-feu en 1948 avec l’ONU, le Cachemire est toujours divisé aujourd’hui.
Un terrible attentat qui relance les hostilités
Et, actuellement, c’est à la frontière du Cachemire que la guerre gronde. Le 22 avril 2025, un attentat a eu lieu dans la vallée de Baisaran, près de la commune de Pahalgam, au Jammu-et-Cachemire. Le territoire sous administration indienne situé à la frontière compte 28 touristes tués.
5 terroristes en tenue militaire, alors équipés de carabines Colt M4 et de fusils d’assaut AK-47, ont attaqué des touristes à environ 7 km de Pahalgam. Apparemment, les touristes devaient dire de quelle religion ils étaient. Les personnes abattues seraient de confession hindoue.
Afin de ne pas tuer de musulmans, les hommes auraient demandé aux touristes de réciter des versets islamiques. Environ 2000 personnes ont été interpellées dans le cadre de l’enquête après l’attentat. Deux suspects seraient pakistanais, ils sont accusés de faire partie du mouvement djihadiste Lashkar-e-Taiba.
C’est un mouvement basé au Pakistan. L’attentat a évidemment conduit à la détérioration des relations entre l’Inde et le Pakistan. En réaction à l’attentat, l’Inde a d’ailleurs suspendu le traité sur les eaux de l’Indus, et a restreint les visas accordés aux citoyens pakistanais.
Des conseillers militaires de l’ambassade du Pakistan à New Delhi ont aussi été expulsés. Et ce n’est que le début. Des soldats ont aussi été déployés.
L’armée indienne a une « liberté opérationnelle », les autres pays appellent à la paix
De son côté, le Premier ministre indien Narendra Modi a assuré que son armée avait une « liberté opérationnelle ». C’est-à-dire que les soldats peuvent répondre à cet attentat comme ils le souhaitent.
D’ailleurs, depuis quelques jours, des échanges de tirs ont été constatés entre les soldats indiens et pakistanais, au niveau de la frontière. Actuellement, les deux pays possèdent l’arme nucléaire, ce qui inquiète forcément l’Occident. Washington a même réagi à ce sujet.
« Nous leur demandons, bien sûr, de ne pas aggraver la situation », a déclaré la porte-parole du secrétaire d’État américain Marco Rubio, Tammy Bruce. De son côté, le Premier ministre britannique Keir Starmer s’est également dit « horrifié » par la situation et surtout par l’attentat qui a eu lieu.
Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères de Pékin, Guo Jiakun, a aussi pris la parole. Il a demandé à New Delhi et à Islamabad de faire preuve d’une « retenue ». Ce dernier souhaite que les deux pays « maintiennent conjointement la paix et la stabilité régionales ».
Il a dit espérer « que les deux parties se rencontreront à mi-chemin, qu’elles géreront correctement leurs divergences par le dialogue et la consultation ».
Face au conflit en cours, le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a également a appelé les deux pays au calme. Il « souhaite que les tensions croissantes entre le Pakistan et l’Inde soient désamorcées dès que possible, avant qu’elles n’évoluent vers une situation plus grave », lit-on chez BFMTV.
ONU : « Les attaques contre des civils sont inacceptables »
Antonio Guterres, de l’ONU, a « exprimé sa profonde inquiétude concernant la montée des tensions entre l’Inde et le Pakistan, et souligné la nécessité d’éviter une confrontation qui pourrait conduire à des conséquences tragiques », a déclaré pour lui Stéphane Dujarric.
L’ONU cherche désormais à éviter les confrontations entre les deux pays, ce qui pourrait avoir des conséquences désastreuses sur le monde. « Les attaques contre des civils sont inacceptables dans n’importe quelles circonstances », a aussi ajouté Antonio Guterres.
Shehbaz Sharif, qui est le premier ministre pakistanais, a également conseillé à l’Inde de faire preuve de « retenue », « tout en soulignant que le Pakistan défendra sa souveraineté et son intégrité territoriale de toutes ses forces en cas d’initiative malheureuse de l’Inde ».
« Le Premier ministre a encouragé le secrétaire général de l’ONU à conseiller à l’Inde d’agir de manière responsable et de faire preuve de retenue », a ajouté son bureau.
Quelle est la position de la France dans cette guerre en approche ?
Récemment, la France a conclu un acte commercial avec l’inde. Le pays avait confirmé l’achat de 26 avions Rafale à la France, étant l’un des pays numéro 1 en exportation d’armes. Emmanuel Macron a ainsi voulu s’exprimer.
Le président français a qualifié « d’infâme » l’attentat qui a eu lieu au Cachemire. Après cela, le président se serait d’ailleurs entretenu avec le premier ministre indien. « Le peuple indien peut compter sur la solidarité et l’amitié de la France », a déclaré le président.
Alors qu’un conflit mondial inquiète et que la France a augmenté son budget pour la défense nationale, le président a donc exprimé son soutien à l’inde dans cette affaire. D’ailleurs, en février dernier, le président avait reçu Narendra Modi pour une visite officielle de trois jours.
Une manière pour la France de cultiver ses relations avec l’Inde. « Trois jours en commun, qui s’ajoutent aux nombreuses rencontres entre les deux hommes. En 2023, Narendra Modi avait ainsi été l’invité d’honneur du défilé du 14 juillet. C’est désormais la septième fois qu’il visite la France« , lit-on ici.
Sylvia Malinbaum, responsable de la recherche sur l’Inde et l’Asie du Sud à l’Institut français des relations internationales, avait analysé cela sur le sujet auprès de TF1.
« À première vue, il y a des différences importantes entre la France et l’Inde, qu’elles soient culturelles, historiques et géographiques. Mais une idée rassemble les deux pays : celle d’une ‘troisième voie‘ », avait-elle alors déclaré.
« Les Indiens ont une tradition de non-alignement, ils ne veulent s’aligner sur aucun bloc : ni les Américains, ni les Chinois. La France cultive aussi cette troisième voie », avait ajouté Sylvia Malinbaum au sujet des relations entre l’Inde et la France.
