Vladimir Poutine prêt à déclarer la troisième guerre mondiale ? Après l’Ukraine, voici les pays en danger
La troisième guerre mondiale est-elle à notre porte ? Vladimir Poutine, qui a initié l’invasion de l’Ukraine, pourrait ne pas s’arrêter là. D’autres pays pourraient être envahis par la Russie et les conséquences pourraient être désastreuses.


La Russie gagne du terrain et menace l’occident
La menace nucléaire est là et elle inquiète fortement les pays occidentaux depuis quelques années maintenant. En 2022, Vladimir Poutine, le président de la Russie, a entrepris d’envahir l’Ukraine.
Une invasion conflictuelle qui a engendré de gros problèmes géopolitiques dans le monde entier. Sur place, des morts, de la peur, des personnes obligées de fuir. Mais, dans le reste du monde, l’enjeu est également gigantesque.

Si la France est très endettée avec plus de 3000 milliards d’euros de dettes, le pays peut quand même compter sur l’Union européenne, même si cette dernière l’a épinglé pour son déficit.
Parmi nos alliés, il y a donc les pays de l’Union européenne, mais aussi nos amis britanniques. Et, avant que Donald Trump ne soit réélu, la France pouvait aussi compter sur les USA.

Mais, malgré une sacrée force de frappe et défensive, la crainte est constante. Vladimir Poutine, allié avec la Corée du Nord, menace de plus en plus les pays occidentaux, dont la France.
Le président russe n’a notamment pas aimé qu’Emmanuel Macron prenne la défense de l’Ukraine et parle même d’envoyer des troupes sur place pour lui venir en aide.


Un arsenal nucléaire important et une défense trop faible en France
Pour rappel, la menace nucléaire est bien réelle. Actuellement, c’est la Russie qui a le meilleur stock d’armes nucléaires avec 5 889 armes. En seconde position, ce sont les USA avec 5 244 armes. Il y a ensuite la Chine avec 410 armes (également très proche de la Russie).
En quatrième, c’est la France (cocorico) avec 290 armes, suivie de son cousin le Royaume-Uni avec 225 armes nucléaires.
Pour la Russie, la France est donc une menace sérieuse, mais l’inverse est encore plus vrai. Sauf que, le gros problème, c’est qu’en France, nous n’avons pas les reins assez solides pour faire face à une attaque nucléaire. Pas assez de défense, pas assez de bunkers.

La seule solution pour prévenir une éventuelle attaque, c’est de renforcer la défense armée, selon le gouvernement actuel. Récemment, dans ce sens, Emmanuel Macron a déclaré qu’il désirait augmenter le budget de la Défense.
Par ailleurs, sur 844 milliards d’euros de dépenses, plus de 90 milliards vont aux Armées (c’est le budget ministériel le plus élevé). Ainsi, la France est en train d’essayer de réaffirmer son pouvoir militaire, à la fois pour se défendre réellement mais aussi pour dissuader.
Par exemple, il est possible que le service militaire soit remis en France, ou encore que certains séniors soient rappelés dans l’armée.

Donald Trump, de plus en plus proche de Poutine ?
Alors que la France fait face à une grosse crise politique et économique, la crise est plus grande : elle est mondiale. En premier lieu, notre pays a subi la guerre en Ukraine en subissant l’inflation des prix, l’augmentation des prix du gaz, par exemple.
Mais, et si le problème devenait encore plus palpable ? Dans son allocution récente, Emmanuel Macron a bien souligné la menace que représente la Russie. D’autant que, rappellons-le, Vladimir Poutine s’est récemment rapproché de Trump, lequel a eu une altercation avec le président ukrainien.
« La Russie est devenue, au moment où je vous parle et pour les années à venir, une menace pour la France et pour l’Europe », a affirmé Macron ce 5 mars 2025.
« Ils violent nos frontières pour assassiner des opposants, manipulent les élections en Roumanie (…), et tentent de manipuler nos opinions avec des mensonges diffusés sur les réseaux sociaux », a-t-il ajouté.


Est-ce que Poutine veut reconstituer l’URSS ?
D’ailleurs, pourquoi Emmanuel Macron a-t-il évoqué la Roumanie ? Certains experts, actuellement, pensent que Vladimir Poutine voudrait élargir la Russie et recréer une forme d’URSS. Ce serait pour cette raison, d’une certaine manière, qu’il aurait envahi l’Ukraine.
L’Ukraine faisait partie de l’URSS juste après la seconde guerre mondiale. Et c’était aussi le cas de ces autres pays : l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Biélorussie, l’Estonie, la Géorgie, le Kazakhstan, le Kirghizistan, la Lituanie, la Lettonie, la Moldavie, l’Ouzbékistan, le Tadjikistan, et le Turkménistan.
Mais aussi, plusieurs pays ont déjà été envahis par l’URSS par le passé. Des occupations qui ont pris fin, mais qui ont marqué l’histoire russe. Par exemple, il y a la Pologne, sous occupation de 1939 à 1956.
Il y a aussi les États baltes, sous occupation russe entre 1940 et 1991. Et donc, il y a aussi la Roumanie qui a été occupée par l’Union soviétique.
La Russie, en elle-même, a envahi plusieurs pays, actuellement toujours occupés. C’est le cas par exemple de la Transnistrie depuis 1992, de l’Ossétie du Sud depuis 2008, ou encore de la Crimée depuis 2014.
L’invasion de l’Ukraine, elle, est toujours en cours. Pour éviter une autre annexion, les alliés de l’Ukraine appellent donc régulièrement à un cessez-le-feu, sans succès.

« Mener un combat égal contre les forces de l’Otan »
De son côté, le premier ministre français, François Bayrou, n’est pas plus rassurant qu’Emmanuel Macron. « La guerre peut arriver », a-t-il assuré.
« On assiste à une alliance inenvisageable de Poutine et Trump qui marginalise l’Europe sur son propre sol », a-t-il ajouté. « Pour la première fois depuis 1945, la guerre peut arriver sur le sol européen, autour de nous », déclare le premier ministre.

Même les renseignements danois ont mis en garde l’OTAN contre cette menace de troisième guerre mondiale. « Depuis 2022, la Russie a lancé une importante reconstruction de ses forces militaires, parallèlement à son effort de guerre en Ukraine », lit-on.
« Mais en 2024, cet effort a changé de nature, passant de la reconstruction à un renforcement militaire intensifié dans le but de pouvoir mener un combat égal contre les forces de l’Otan », ajoutent les renseignements.

« Qui peut croire, dans ce contexte, que la Russie d’aujourd’hui s’arrêtera à l’Ukraine ? »
Doit-on s’inquiéter maintenant ? D’après le gouvernement français, la réponse est oui. Et c’est bien pour cela que le pays tente de renforcer notre défense.
Dans un premier temps, Emmanuel Macron pense que Vladimir Poutine va d’abord tenter d’envahir d’autres pays avant de potentiellement s’attaquer à de grandes puissances comme la France et l’Union européenne.
Comme nous le disions plus haut, certains experts pensent que Poutine veut recréer une sorte d’URSS. Ainsi, il est fort possible qu’il cherche à envahir d’autres territoires.

« Qui peut croire, dans ce contexte, que la Russie d’aujourd’hui s’arrêtera à l’Ukraine ? », avait même soulevé le président français.
Si la Roumanie est au centre des discussions, en raison de potentielles manipulations d’élections, l’Estonie est aussi en alerte en ce moment. Et, ce serait aussi le cas de la Lituanie et de la Lettonie.
Aurélien Duchêne, consultant en géopolitique et auteur de La Russie de Poutine contre l’Occident, explique : « Le pays a une plus grande minorité russe, que le Kremlin peut chercher à instrumentaliser. Et c’est là où l’avantage numérique des Occidentaux est le plus faible », lit-on chez Franceinfo.
« La vraie visée expansionniste de Vladimir Poutine, au niveau conquête, c’est l’idée du ‘monde russe’, le ‘Rousski Mir' », assure-t-il aussi.


« Ils n’auront pas abandonné leur rêve d’empire colonial »
« Dans cette conception, la Russie aurait un droit de regard sur tous les territoires où il y a encore une forte minorité russophone ou ethnique : en Estonie, en Transnistrie ou en Géorgie », explique-t-il.
« Les projets militaires russes pourraient néanmoins intervenir plus au cœur du continent européen, vers la Pologne », expliquent également nos confrères journalistes.
« L’idée du ‘monde russe’ survivra à Vladimir Poutine. Tant que les Russes n’auront pas perdu en Ukraine, ils n’auront pas abandonné leur rêve d’empire colonial« , complète Aurélien Duchêne.


Agir pour l’Ukraine sans craindre de représailles ?
Alors oui, la Russie pourrait ne pas se contenter de l’Ukraine. Concrètement, si nous ne voulons pas que d’autres pays se fassent envahir, il faudrait donc agir maintenant pour éviter l’invasion de l’Ukraine.
Mais, beaucoup de pays occidentaux craignent d’intervenir. Une intervention serait-elle synonyme de représailles russes ?
« Nous avons toujours été prêts, et nous le sommes toujours, à résoudre tous les problèmes par des moyens pacifiques, mais nous sommes également prêts à faire face à tout développement. Si quelqu’un en doute encore, c’est inutile. Il y aura toujours une réponse », avait déclaré Poutine l’année passée.
« Nous considérons être dans notre droit d’utiliser nos armes contre les installations militaires des pays qui autorisent l’utilisation de leurs armes contre nos installations. Et en cas d’escalade d’actions agressives, nous répondrons de manière tout aussi forte« , avait-il aussi dit.
S’il y a beaucoup de zones d’ombre dans la vie de Poutine, une chose est sûre : l’ex-agent du KGB n’aime pas perdre, semble vouloir étendre son pouvoir et semble vouloir imposer son autorité.
Sommes-nous prêts à y faire face ? Pas encore, malheureusement. 77 000 soldats en France, 202 100 soldats pour l’Union européenne, contre 1,5 million de soldats en Russie. Un constat alarmant qui doit désormais nous obliger à revoir nos options.