Une actrice porno se filme en plein acte sexuel à la mairie de Paris
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L’actrice porno et prostituée, Icy Diamond, a profité d’une soirée dans les locaux de l’Hôtel de ville de Paris pour faire un acte militant. Elle se serait filmée dans un bureau en plein ébat avec un client, acte considéré comme étant du proxénétisme. Elle profite de cette attention médiatique pour expliquer davantage les volontés du Strass, le Syndicat du Travail Sexuel.
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Icy Diamond était invitée à l’Hôtel de ville de la capitale pour la Nuit des fiertés qui s’est déroulée ce samedi 11 mars. Organisée par l’association Mag Jeunes LGBT+, cet évènement rassemblait de nombreuses personnalités de la communauté LGBT.
Une action politique
En hauts talons et minijupe, la jeune femme s’est fait photographier dans des poses suggestives et a créé le scandale de cette semaine. Après avoir remercié la mairie de Paris sur Instagram pour l’invitation, elle a posté quelques extraits vidéos sulfureux de sa transaction avec un client.
La suspension de son compte ne s’est pas fait attendre. Si cela lui a permis d’attirer beaucoup d’attention, l’objectif de cette manœuvre était avant tout politique.
« J’ai fait ça dans le but d’alerter sur l’hypocrisie et le proxénétisme de la municipalité. Anne Hidalgo avec ses arrêtés anti prostitution et anti camionnettes, elle récupère cet argent. Il y a une répression constante envers les travailleuses du sexe, on nous hait, on ne nous écoute pas, on ne nous donne pas le minimum de droits humains. »
Icy DiamondsLA VIDEO DU JOUR A NE PAS MANQUER
Soutenue par le Strass, elle a annoncé qu’elle posterait la vidéo du rapport sexuel sur Onlyfans, afin d’apporter davantage de preuves.
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Des accusations de proxénétisme
Pour mettre la cerise sur toute cette histoire, Icy Diamond a expliqué qu’ayant « tapiné » dans les locaux de la mairie de Paris, c’est donc l’Hôtel de ville qui est coupable de proxénétisme. Cependant, l’équipe de 20 minutes a contacté deux avocats, afin d’en savoir plus sur cette complexe procédure pénale. Apparemment, accuser ainsi la Mairie de Paris, n’irait nulle part.
« Le fondement d’une infraction pénale, c’est l’intention, je ne crois pas que la Mairie de Paris voulait aider ou assister cette prostitution. Il ne peut pas y avoir de caractérisation de l’infraction de proxénétisme. (…) En aucun cas la mairie ne peut se rendre coupable de proxénétisme »
David Curiel et Philippe Henry Honnegger, avocats pénalistes – 20 minutes
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