Vladimir Poutine : ses conversations privées avec Bill Clinton dévoilées… et c’est glaçant
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Vladimir Poutine n’a pas hésité à se confier librement à Bill Clinton depuis 1999. Des comptes-rendus de certaines conversations privées du Président Russe et de l’ex-Président des États-Unis ont été déclassifiées le 8 septembre 2020. Voici ce qu’on apprend.
@leadervladimirputin / Instagram
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Vladimir Poutine : un dirigeant manipulateur
Révélés par l’Obs, les propos tenus par les plus grands dirigeants de la planète, nous en apprennent beaucoup sur la personnalité manipulatrice du président russe. Alors Premier ministre de Boris Eltsine, Vladimir Poutine rencontre Bill Clinton à Oslo en 1999. En guerre avec la Tchétchénie, Poutine demande le soutien du président des États-Unis grâce à un discours bien rodé. Il commence par lire un message intercepté du terroriste jordanien Khattab à ses soutiens au Moyen-Orient : « Tous les jours, la Russie s’affaiblit. En septembre, nous l’avons frappée en plein cœur. La dernière fois que de telles explosions ont été vues à Moscou, c’était durant la Seconde Guerre mondiale ».
L’actuel président russe termine de convaincre son homologue : « Je pense que vous serez d’accord avec moi pour penser qu’il n’est pas dans l’intérêt des États-Unis d’avoir un État extrémiste entre la mer Caspienne et la mer Noire. J’espère donc que je peux compter sur le soutien américain ».
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Le manque d’empathie de Vladimir Poutine
La conversation la plus marquante reste sûrement celle à propos du sous-marin nucléaire russe, le Koursk. C’est durant ce rendez-vous que Clinton se rend compte que son homologue russe n’a aucune empathie. Souvenez-vous, le 12 août 2000, le sous-marin sombre en mer emportant avec les lui les 118 membres de l’équipage.
Les deux hommes politiques se rencontrent un mois plus tard et Clinton adresse ses condoléances à Vladimir Poutine, tout juste élu président. Ce dernier semble peu touché par ce désastre : « les sondages ont montré que cet incident n’a pas eu d’effet sur ma cote de popularité ». Il donne également quelques détails : « Il semble aujourd’hui que l’ensemble de l’équipage ait péri dans les 60 ou 90 secondes. Nous ne pouvions le dire à leurs proches, mais il y avait un trou d’environ deux mètres de large dans la coque ».
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