Les scientifiques seraient capables d’identifier les personnes autistes grâce à une illusion d’optique !
Il est assez difficile de faire la différence entre les autistes et les autres personnes. Cela vient surtout de leur manière de communiquer et de traiter les informations qu’elles reçoivent.
Malgré un effort de vulgarisation et de communication, les troubles du spectre autistique (TSA) demeurent une maladie assez mystérieuse. Le diagnostic repose sur un ensemble d’éléments complexes. Toutefois, des chercheurs pensent avoir trouvé un moyen de simplifier la détection de la maladie dans une certaine mesure.
Les autistes au centre de l’attention !
Malgré les avancées de la recherche, les TSA continuent de s’entourer de bien des mystères. Les malades doivent parfois attendre des années avant qu’un médecin averti et surtout déterminé arrive à poser le diagnostic. Il faut dire qu’il est hors de question de généraliser les cas, car les autistes diffèrent également entre eux.
La méthode la plus répandue pour diagnostiquer les autistes passe par plusieurs étapes. Les patients doivent d’abord remplir un questionnaire, puis subir plusieurs types de tests. Ensuite, les spécialistes doivent les observer sur le long terme afin d’être sûrs. Aujourd’hui, des scientifiques déclarent avoir trouvé un moyen d’accélérer ce fastidieux processus.
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Un exercice simple pour des résultats stupéfiants !
Les scientifiques ont publié leur étude et ses résultats dans la revue eLife. En premier lieu, ils ont demandé à un groupe de personnes de répondre à plusieurs questions. Celles-ci visaient à déterminer si elles pourraient être autistes ou non.
Ensuite, ces mêmes personnes ont regardé une illusion d’optique. L’expérience consiste à observer un GIF animé qui comporte des points blancs et des points noirs se déplaçant dans des directions différentes. Pendant que les participants regardent ce phénomène, les spécialistes analysent les mouvements de leur pupille.
En fait, certaines personnes repèrent immédiatement le « cylindre tridimensionnel en rotation continue » que montre le mouvement des points. Elles perçoivent une vision globale de la chose. Pourtant, d’autres ne voient que les points blancs et noirs. Par conséquent, leurs pupilles oscillent constamment en regardant le cylindre.
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Il faut savoir que la pupille humaine se contracte face à la clarté et se dilate en présence d’ombre. Les pupilles des personnes qui regardent tour à tour les points noirs et blancs au lieu de l’image dans son entièreté changent donc constamment de taille. Cette particularité va permettre de discerner les autistes.
Encore un progrès pour aider les autistes !
Les scientifiques ont comparé les résultats de l’observation de la taille pupillaire avec les réponses des questionnaires. Les personnes ayant atteint une note élevée sont plus susceptibles de présenter des troubles autistiques. Or, ces mêmes gens autistes n’ont pu discerner le cylindre en 3 dimensions et se sont focalisés sur les points dans leur individualité.
Pour faire simple, les autistes prêtent une attention accrue aux détails. Il ne s’agit pas d’une découverte en soi, car les spécialistes connaissent déjà cette propriété des individus autistes à s’attacher aux détails. Mais en donner la preuve grâce au mouvement pupillaire est révolutionnaire.
Cependant, hors de question de croire qu’il suffit de ce test de l’illusion optique pour poser un diagnostic d’autisme. Cette maladie nécessite une approche « multidimensionnelle prenant en compte les comportements sociaux, les patterns de communication, les intérêts spécifiques et de nombreux autres facteurs ».
