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Alerte « urgence attentat » en France : Quelle est la réelle menace ?

Publié par Gabrielle Nourry le 25 Mar 2024 à 10:29
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Ce dimanche 24 mars, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé rehausser le plan sécuritaire du pays à son niveau le plus élevé : « urgence attentat ». Une décision prise suite à l’attentat à Moscou et aux menaces qui pèsent sur la France.

Le plan vigipirate rehaussé à son plus haut niveau

À l’issue d’un conseil de défense de l’Élysée, Gabriel Attal a annoncé, ce dimanche 24 mars, rehausser le niveau du plan Vigipirate à « urgence attentat ». Une décision justifiée par « la revendication de l’attentat par l’État islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays », d’après le Premier ministre.

L’attaque qui a eu lieu deux jours auparavant, dans une salle de concert près de Moscou, a fait au moins 137 morts et 182 blessés. Alors que la Russie évoque la piste ukrainienne, le groupe jihadiste État islamique a revendiqué l’attentat.

« Cette organisation menace la France et a été impliquée dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France », précisent les services du chef du gouvernement. Pour rappel, le plan Vigipirate avait été rétrogradé au niveau 2, en janvier.

attentat

L’urgence attentat déclenché pour la quatrième fois

Une décision prise par le gouvernement suite à plusieurs menaces visant la France. Plusieurs écoles ont notamment reçu des menaces d’attentat après un piratage. À noter que les locaux de CNews ont également été ciblés. Des menaces qui semblent être des canulars, mais qui sont tout de même prises au sérieux.

Le niveau urgence attentat « permet notamment d’assurer la mobilisation exceptionnelle de moyens, mais aussi de diffuser des informations susceptibles de protéger les citoyens dans une situation de crise », lit-on sur le site du gouvernement.

Ce n’est pas la première fois qu’il est déclenché. Il a déjà été déclaré à trois reprises. La première fois en décembre 2018, après l’attentat du marché de Noël de Strasbourg qui avait fait cinq morts. Deux ans plus tard après l’attaque de la basilique Notre-Dame de Nice où trois personnes sont décédées. L’urgence attentat est décidée pour la dernière fois en octobre 2023 après l’attaque au couteau dans un lycée d’Arras où un professeur perd la vie.