Gilets Jaunes : les policiers appellent à la manifestation sous le #LesGyrosBleus

Publié par Claire JONNIER le 18 Déc 2018 à 9:09

Les Gilets Jaunes ne lâcheront rien. Et il semblerait que les forces de l’ordre l’ont bien sentis. Du coup, les policiers décident, eux aussi, de faire savoir leur mécontentement et prévoient une manifestation le 20 décembre sous le #LesGyrosBleus.

Après les Gilets Jaunes, voici les Gyros Bleus

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Les policiers n’en peuvent plus. Entre les affrontements avec les Gilets Jaunes, la tension permanente, les attentats…C’en est trop. Surtout que leurs conditions de travail sont loin de les satisfaire.

« Le président a fait des annonces pour certaines personnes, et pas pour d’autres. Une fois de plus, nous sommes les grands oubliés. Pas de pouvoir d’achat, le gel du point d’indice, les heures supplémentaires non payées, 24 millions au total, ça fait beaucoup, surtout en ce moment. On nous soutient à la télé, mais après, il n’y a rien. C’est de la communication pour nos gouvernants. Du coup, nous avons lancé cet appel au rassemblement », explique Guillaume Lebeau (vice-président de l’association « Mobilisation des Policiers en Colère »)

Du coup ce 20 décembre, plusieurs associations ainsi que les épouses de policiers appellent au rassemblement devant le commissariat du 8e arrondissement de Paris.

https://www.facebook.com/mpc.asso/photos/a.730955467054324/1195998193883380/?type=3

Les Gyros Bleus veulent faire entendre leurs revendications

Le mouvement des Gyros Bleus se joint à celui des Gilets Jaunes mais tient à rester apolitique et asyndical. C’est en tout ce qu’annonce la bannière du mouvement initié par la « Mobilisation des Policiers en Colère » : « aucune bannière politique – syndicale – associative ». Mais selon, Guillaume Lebeau, il n’y aucune raison pour que les Gilets Jaunes ne se joignent pas au mouvement.

« Gyros bleus, gilets jaunes ou autres, tout le monde est le bienvenu pour nous soutenir. Ce n’est pas du tout un appel, mais une précision », explique-t-il. Et il ajoute : « Une de nos missions est d’assurer la sécurité, ce que nous faisons, mais cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas comprendre et adhérer aux revendications des Gilets Jaunes. »