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Polémique : Une pancarte anti-Macron censurée sur France 3 ?

Publié par Maxime le 17 Déc 2018 à 14:53

C’est l’une des images du week-end. En marge de l’Acte V des Gilets jaunes ce samedi à Paris, la chaine France 3 a diffusé dans son édition du samedi 15 décembre une photo prise par l’AFP. Sur celle-ci, on découvre les manifestants organiser un sit-in devant l’Opéra Garnier. Un militant tient une pancarte à bout de bras sur laquelle on lit distinctement « Macron Dégage« . Un message hostile de plus à l’encontre du président comme on en entend depuis le début de la mobilisation. Sauf que dans son édition du 19/20, France 3 a diffusé l’image en la retouchant quelque peu.

La vidéo du jour

 

France 3 retouche la pancarte hostile à Macron

À l’image, le « Macron Dégage ! » s’est ainsi transformé en « Macron » . Une manipulation grossière qui n’est pas passée inaperçue sur les réseaux sociaux. Plusieurs internautes ont dénoncé le subterfuge, parlant de « censure » , « désinformation » ou de « propagande » . L’erreur de France 3 intervient dans un contexte assez houleux, marqué par la défiance des Gilets jaunes à l’encontre des médias et de la presse en général. Pointée du doigt, la chaîne a rapidement réagi en présentant ses excuses.

 

France 3 revient sur cette affaire et présente ses excuses

Voyant la polémique enfler sur les réseaux sociaux, France 3 a réagi le dimanche après-midi dans un tweet. « Aucune volonté de masquer cette pancarte dans le JT du 19/20 hier soir. C’est une erreur humaine. Cela ne se renouvellera pas. » Quelques heures plus tard, la présentatrice du 19/20 Catherine Matausch est revenue sur cet épisode dans son édition dominicale. « Nous tenions à vous apporter nos excuses. Hier dans le 19/20, une erreur humaine a conduit à la diffusion d’une photo tronquée. Voici cette image derrière moi, telle qu’elle a été prise par un photographe. Nous vous devions cette explication au regard de la confiance que vous nous accordez. » Des excuses plutôt timides qui ont peu convaincu dans les rangs des Gilets jaunes.