Samuel Paty : Nouvelle vandalisation sur une plaque hommage
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Deux mois après son inauguration, la plaque dédiée à Samuel Paty a été vandalisée ce mardi 21 décembre. L’homme avait été assassiné le 16 octobre 2020 par un terroriste suite à des cours sur des caricatures de Mahomet.
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Nouvelle atteinte à la liberté d’expression
La plaque du square dédiée à Samuel Paty a été dégradée ce mardi 21 décembre 2021. Il y avait inscrit dessus « Victime du terrorisme islamiste » . C’est le dernier terme qui a été « effacé à la bombe » , comme l’indique la maire du 5e arrondissement, Florence Bertout. Cette plaque symbolisait l’hommage au professeur d’histoire géographie. Un signe de reconnaissance éternelle envers l’une des nombreuses victime du terrorisme, pour un crime à l’encontre d’un homme, et de la liberté d’expression.
Florence Bertout dénonce une « dégradation inacceptable » qui survient seulement deux mois après sa création. Elle affirme « vouloir supprimer le caractère islamiste de cet acte odieux est insupportable » , notamment en portant plainte contre cet acte. Une décision approuvée par Anne Hidalgo, maire de Paris, qui confirme : « La ville de Paris va porter plainte » . La plaque a finalement été remise en place ce mardi par les services de la ville.
1 an après la mort de Samuel Paty
L’inauguration du square s’est établie un an jour pour jour après la mort de Samuel Paty, le 16 octobre 2020. Durant l’évènement, on relevait la présence des membres de sa famille, ainsi que de Anne Hidalgo et des ministres de l’Education, Jean-Michel Blanquer et de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
16 octobre 2020. Une date qui reste encore bien ancrée dans les mémoires, et qui rappelle le meurtre de l’enseignant par un homme radicalisé. Les motivations du terroriste ont été les caricatures religieuses présentées lors des cours de Samuel Paty. Ce crime, d’une injustice et cruauté extrême, avait suscité une immense vague d’émotion à travers le pays et dans le monde entier. Un événement qui rappelle forcément l’attentat de Charlie Hebdo en 2015 qui avait, pour même contestation, le sujet des caricatures de Mahomet.
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