Covid-19 : la très bonne nouvelle que vient d’annoncer Jean-François Delfraissy
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Ce jeudi 26 août, Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique, était invité sur les plateaux d’Europe 1. À cette occasion, il a évoqué des avancées médicales ainsi que de tout nouveaux traitements contre la Covid-19. Il stipule que désormais il y a des espoirs, à plus court terme que l’on ne pensait.
En effet, des autorisations de mise sur le marché seraient prévues dès la mi-novembre.
Capture d’écran France Info
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La priorité est de vacciner les personnes non vaccinées
Jean-François Delfraissy annonce être favorable au rappel de vaccin pour les 65 ans et plus annoncé par le premier ministre Jean Castex, et il n’exclut absolument pas l’élargissement de cette 3ème dose à l’ensemble de la population. Mais pour l’instant, la véritable priorité pour le président du conseil scientifique est de vacciner les personnes qui ne le sont pas et notamment les plus de 60 ans. En effet, pour Delfraissy, il faut voir la vérité en face. Si la protection du vaccin contre le virus diminue au fil du temps, notamment chez les plus de 65 ans, il est pleinement légitime de réaliser une injection de rappel.
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De nouveaux traitements contre la covid disponibles dès la mi-novembre
À l’heure actuelle, trois nouveaux traitements contre la covid sont d’ores et déjà recommandés par l’Organisation mondiale de la Santé. Il s’agit du tocilizumab, du sarilumab et de la dexaméthasone. La dernière est un corticoïde (il joue un rôle anti-inflammatoire et également immunomodulateur). L’Agence européenne du médicament et l’OMS autorisent son utilisation depuis septembre 2020.
Il est notamment indiqué pour les personnes sous assistance respiratoire. Le sarilumab et le tocilizumab sont des anticorps monoclonaux produits par Sanofi. Ils contiennent des protéines conçues en laboratoire. Celles-ci sont capables d’imiter la façon dont le système immunitaire lutte contre la covid.
Dans un communiqué publié le 6 Juillet, l’OMS stipule que l’administration de ces médicaments permet de réduire de 13 % le risque de décès comparé aux traitements standard. Ce qui équivaut à 15 décès de moins pour mille patients.
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