Affaire Dupont de Ligonnès : toute la famille en vie ? L’identité des corps découverts remise en doute
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C’est un ouvrage très attendu. Ce mercredi 13 mars 2024, Christine Dupont de Ligonnès, la sœur de Xavier sort un livre, Xavier, Mon frère présumé innocent dans lequel elle tente de démontrer que son frère a possiblement été exfiltré pour les États-Unis comme il le laissait entendre dans la lettre donnée à sa famille.
Lors d’une interview à Paris Match ce mardi 12 mars 2024, elle a notamment révélé pourquoi elle ne croyait pas à leur mort, à cause de petits détails troublants de l’autopsie.
Xavier Dupont de Ligonnès toujours porté disparu
L’affaire va-t-elle livrer un jour ses secrets ? C’est en tout cas ce que les Français espèrent depuis bientôt 13 ans maintenant. Après avoir, possiblement, tué toute sa famille, Xavier Dupont de Ligonnès s’est littéralement volatilisé.
Les enquêteurs ont réussi à suivre sa trace quelques jours après les meurtres dans le sud de la France, avant qu’il ne disparaisse totalement. Grâce à des méthodes bien précises, le père de famille a réussi à gagner un peu de temps sur l’enquête et a pu circuler en France pendant une semaine « tranquillement », avant que sa photo ne soit placardée dans tous les médias.
Dans un mois, cela fera 13 ans donc que toute la France veut savoir où est Xavier Dupont de Ligonnès. Toute la France, sauf sa soeur. En effet, celle-ci est persuadée qu’il a bel et bien été exfiltré vers les États-Unis pour être agent de la DEA comme il l’a fait savoir dans une missive envoyée à sa famille quelques jours avant leur disparition.
Pourquoi Christine ne croit pas au décès ?
Une théorie qu’elle maintient dans son livre paru ce mercredi 13 mars 2024 aux éditions Haper Collins, intitulé Xavier, mon frère présumé innocent.
Et pour en faire la promotion, elle a accordé plusieurs interviews, à Quelle époque sur France 2, a RTL, mais aussi à Paris Match ce mardi 12 mars 2024.
La soeur de Xavier Dupont de Ligonnès a notamment révélé les raisons pour lesquelles elle ne croyait pas à la mort de sa famille, à cause notamment de détails troublants lors de l’autopsie.
« Agnès mesurait 1,67 mètre, comme indiqué sur sa carte d’identité. Alors que le corps exhumé, d’après l’autopsie, mesure 1,72 mètre. Ma belle-sœur avait des cheveux gris presque blancs, là où elle est dépeinte comme brune aux cheveux mi-longs. Elle n’avait pas l’habitude de se teindre et assumait fièrement sa couleur naturelle ».
« Pourquoi devrais-je croire en la véracité de l’ADN et des empreintes digitales alors que les caractéristiques physiques des corps ne correspondent pas ? Ces deux preuves semblent s’affronter : l’une est scientifique et technique, l’autre est factuelle » explique-t-elle.
