Affaire Hedi : Rebondissement pour le policier accusé du tir de LBD
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Début juillet, Hedi a été gravement blessé par un tir de LBD en marge des émeutes à Marseille. Après 40 jours de détention provisoire, le policier a finalement été remis en liberté ce vendredi 1ᵉʳ septembre.
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Le policier qui a blessé Hedi remis en liberté
Début juillet, les images du jeune Hedi avaient choqué tout le monde. L’homme de 22 ans apparaissait avec une partie du crâne en moins. Dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet, quatre policiers sont soupçonnés d’avoir roué de coups ce jeune homme en marge des émeutes à Marseille.
Les fonctionnaires ont tous été mis en examen à la fin du mois de juillet. L’un d’eux avait été placé en détention provisoire à l’issue de sa garde à vue, il s’agit du policier auteur du tir de LBD. En détention provisoire depuis quarante jours, le membre des forces de l’ordre a été remis en liberté ce vendredi 1ᵉʳ septembre dans la matinée.
« Mon client a été remis en liberté sous contrôle judiciaire ce matin à l’issue d’une demande de remise en liberté déposée le 30 aout. Il a fait confiance à la Justice » déclaré maître Pierre Gassend, avocat du policier. Placé sous contrôle judiciaire, le fonctionnaire a plusieurs interdictions.
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Le jeune homme effondré par cette nouvelle
L’auteur du tir de LBD a bien sûr l’interdiction d’exercer la profession de fonctionnaire de police. Par ailleurs, il n’a pas le droit d’entrer en contact avec la victime ni les coauteurs ou complices. Son contrôle judiciaire lui interdit également de communiquer avec ses collègues présents le soir des faits.
L’homme de 22 ans victime du tir de LBD serait « effondré » selon son avocat, Jacques-Antoine Preziosi. Hedi « réagit très mal à cette remise en liberté. Lui a le sentiment d’avoir fait l’objet d’une véritable tentative d’assassinat. Il a beaucoup de difficulté à imaginer que tous ses agresseurs sont en liberté ».
D’après l’avocat de la victime, l’état de santé de l’homme de 22 ans s’aggraverait. Hedi est actuellement hospitalisé pour des examens. Il devait être entendu par le juge dans les jours qui suivent, mais les médecins devront déterminer si son état le permet.
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