Procès de Mazan : « C’était l’homme de ma vie », le témoignage bouleversant de l’épouse du disciple de Dominique Pelicot
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En ce moment même a lieu à Avignon l’un des plus gros procès de cette année 2024, celui des vi*ls de Mazan ou appelé également de la soumission chimique.
Et d’après nos confrères du Parisien, Cilia M. a pris la parole. Et cette mère de famille a une position délicate puisque son mari n’a pas directement abusé de Gisèle Pelicot, mais bien de sa propre femme en compagnie de Dominique Pelicot.
Un procès horrifique
Depuis lundi 2 septembre 2024, un procès hors norme s’est ouvert à Avignon, celui des vi*ls de Mazan. Pendant de nombreuses années, Dominique Pélicot est accusé d’avoir drogué sa femme puis invité des hommes, plus d’une centaine, à venir abuser d’elle à son domicile.
Ce mercredi 11 septembre 2024, nos confrères du Parisien ont relaté un autre témoignage tout aussi effarant, celui de Cilia M., une autre victime dans cette sombre affaire. Elle a témoigné devant la cour criminelle du Vaucluse concernant les abus qu’elle a subis de la part de son mari, Jean-Pierre M.
Celui-ci, influencé par Dominique Pelicot, a violé ou tenté de violer sa propre épouse à plusieurs reprises entre 2015 et 2020. Sous l’influence de ce dernier et de ses tranquillisants, Jean-Pierre M. s’est transformé en bourreau. En effet, l’homme n’a pas directement participé aux vi*ls sur Gisèle Pélicot mais a abusé de sa femme en compagnie de Dominique Pélicot et ce, à de nombreuses reprises de 2015 à 2020.
Un témoignage effroyable
La victime a donc témoigné à la barre avec un courage incroyable. Elle a décrit avec douleur la transformation de son mari, un homme qu’elle avait épousé en 1997 et dont elle avait cinq enfants. Ce mari protecteur et attentionné est devenu méconnaissable après avoir rencontré Dominique Pelicot.
« Avec mon mari, tout allait bien. C’était quelqu’un de formidable. Avec mes enfants, on a été anéantis. Je n’arrive pas… », explique-t-elle avant de s’effondrer. « Toutes ces années, on ne se disputait jamais. Il n’y avait rien qui pouvait dire qu’il allait faire ça ».
Elle revient ensuite sur une nuit étonnante. « Une nuit, je me réveille en sursaut, je vois un homme debout contre la fenêtre avec une lampe qui clignote et mon mari à côté. J’ai à peine le temps de me relever qu’il saute par la fenêtre. Mon mari me dit qu’il est venu pour voir mes sous-vêtements, il se perd dans ses mensonges. Évidemment, je ne le crois pas ».
« C’était l’homme de ma vie. Je ne pardonnerai jamais. J’ai du mal à oublier toutes ces années, j’ai encore de l’affection de lui ». Elle n’a pas porté plainte contre lui.
