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Il droguait sa femme pour lui mettre des tétines, des couches et des suppositoires

Publié par Elodie Gros-Désir le 04 Mai 2024 à 15:39

Un habitant de Thaon-les-Vosges a été condamné pour avoir drogué sa conjointe et profité de son état de vulnérabilité… pour lui mettre des suppositoires, des couches, et lui mettre des tétines dans la bouche.

Une femme droguée par son ex-conjoint

L’histoire est à peine croyable. Un trentenaire résidant à Thaon-les-Vosges a défrayé la chronique. Pour cause, l’homme est accusé d’avoir drogué son ex-conjointe par cachet ou fiole entre 2014 et 2016. Et il ne s’arrêtait pas là, puisqu’il profitait de son état second pour lui administrer des suppositoires et lui mettre des couches.

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Il lui arrivait également de l’attacher pour lui insérer des tétines dans la bouche.

Pendant de longs mois, la plaignante ne s’est rendu compte de rien. Mais des brûlures aux commissures des lèvres ont fini par attirer son attention. Celles-ci étaient dues à l’utilisation de Super Glue, que son conjoint utilisait pour faire tenir la tétine.

Il drogue sa femme et lui administre des suppositoires

L’homme s’en prend à sa fille de 8 ans !

Si elle a choisi de le quitter sans déposer plainte, la femme a finalement sauté le pas. La raison ? Elle a remarqué que l’homme reproduisait ce comportement inquiétant sur leur fille de 8 ans. Cette dernière assure que son père lui aurait déjà mis des couches, dans le but de « prouver » à son fils aîné « qu’elle avait des pertes ».

Face au juge, Me Béatrice Founès décrit une cliente « traumatisée par les faits ». Elle ajoute : « On a pu le constater, monsieur n’est pas le couteau le plus aiguisé du tiroir. Droguer une personne pour abuser d’elle c’est très inquiétant ». À la barre, elle réclame 500 euros de dommages et intérêts, soulignant que l’essentiel ici était de protéger la petite fille.

L’avocate de l’accusé se défend comme elle peut : « À mon sens, Monsieur est clairement handicapé mentalement. Il n’essaie pas de vous mentir, il a reconnu les faits. Je vous réclame une somme symbolique ». À l’issue du procès, l’homme a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et à payer 500 euros d’amende.