Parents toujours en retard ? Ce directeur d’établissement scolaire prend une décision radicale
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Lassé par les retards récurrents des parents d’élèves à l’heure de la sortie des cours, le directeur d’un établissement scolaire anglais a pris des mesures coercitives.
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Des parents trop en retard !
Trop c’est trop ! À Folkestone, petite ville anglaise, la colère gronde. Elle émane notamment du personnel d’un établissement scolaire, dans lequel les retards sont devenus la norme. En effet, presque chaque soir, ces derniers se voient obligés de partir plus tard du travail à cause de parents retardataires. Parents qui ne prennent d’ailleurs pas la peine de prévenir le personnel en question d’un changement de programme.
Alerté par l’équipe, le directeur a décidé de prendre les choses en main. Et quoi de mieux qu’une sanction pour motiver les parents récalcitrants à rester dans les clous ?
Ainsi, au mois de novembre, les parents ont reçu un mot de mise en garde. En cas de retard, leurs enfants seront placés en « club périscolaire ». « Des frais de 6 £ (environ 7 euros, ndlr) seront appliqués », stipule la note. Elle concède toutefois : « Nous comprenons que parfois, les retards ne peuvent être évités. Dans ce cas, il est important que vous appeliez le bureau de l’école, afin que nous sachions que vous êtes en retard ».
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Un accueil mitigé
Du côté des parents, la nouvelle est accueillie de façon mitigée. D’une part, les plus compréhensifs reconnaissent que les retards récurrents relèvent de l’égoïsme. Parmi eux, Nicola Keen, conseillère du quartier dans lequel se trouve l’établissement.
« Je ne pense pas que ce soit déraisonnable, car les enfants peuvent être très anxieux si leurs parents arrivent en retard pour les chercher », explique-t-elle. D’autres suivent le mouvement en ajoutant : « Si les enfants sont constamment récupérés en retard, les enseignants doivent rester sur place ».
Néanmoins, chez certains, c’est l’incompréhension qui prime. Comment l’école peut-elle penser qu’une sanction de la sorte est une bonne solution ? « Je pense que c’est tellement injuste. Parfois les parents ne peuvent pas s’empêcher d’être en retard », déplore l’un d’eux. Et un autre de renchérir : « Certaines personnes ne peuvent pas se permettre ces frais. C’est trop cher, surtout en ce moment ».
Si les avis divergent, il n’en reste pas moins que les retards ont largement diminué depuis la diffusion du mot. Selon les données fournies par l’établissement scolaire lui-même, ils seraient quasiment de l’ordre de zéro aujourd’hui. Un vrai progrès ! Comme quoi, il faut simplement savoir parler aux parents.
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