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Un homme de 77 ans tué à la tronçonneuse par son voisin

Publié par Elodie Gros-Désir le 21 Oct 2024 à 20:03

La victime, Jean-Louis Gaillet, fêtait ses 77 ans le jour du drame.

Massacre à la tronçonneuse à la Verberie

Les habitants de Verberie (Oise) peinent à s’en remettre. Il faut dire que Jean-Louis Gaillet était une figure connue du village. Ancien maître d’hôtel, il était désormais président du comité des fêtes et s’est présenté aux dernières élections municipales. Un investissement dans la vie publique qui valait au retraité une excellente réputation auprès de ses voisins.

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Seulement, sa vie a basculé ce 19 octobre. Le jour de son anniversaire, le septuagénaire est pris à partie par un voisin. Un trentenaire qui se montre particulièrement agressif et finit par le tuer à l’aide d’une tronçonneuse. La scène se déroule sous les regards horrifiés des voisins qui contactent immédiatement la police et les secours.

Une fois sur place, ils trouvent la victime sur le pas de sa porte et ne peuvent que constater son décès. Le suspect est assis sur le trottoir, maculé de sang. Très calme, il n’oppose aucune résistance face aux forces de l’ordre qui l’embarquent dans la foulée.

Il tue son voisin avec une tronçonneuse

Un homme sujet aux troubles psychiatriques

Aujourd’hui encore, les enquêteurs tentent de déterminer les circonstances du drame. Pourquoi le suspect est-il passé à l’acte ? Et surtout : pourquoi a-t-il fait preuve d’une telle violence ? Autant de questions auxquelles un expert mandaté par la justice a répondu, du moins en partie.

« Il a été présenté à un psychiatre, qui l’a déclaré, dans la soirée, incompatible avec la garde à vue », rapporte le procureur de la République de Senlis, Loïc Abrial. Expertise après laquelle la garde à vue du suspect a été levée et celui-ci hospitalisé sous contrainte.

Nouvel arrivant à Verberie, le trentenaire était déjà connu des services de police. Ce, après une condamnation pour violences aggravées en 2019. Selon les informations récoltées par Le Parisien, il souffre de troubles psychiatriques, notamment de schizophrénie, et serait en rupture de traitement.

Toujours selon le quotidien régional, une source proche de l’enquête évoque une « pulsion ». Elle affirme que le suspect « n’éprouverait, semble-t-il, aucun remords ». Celui-ci aurait même exprimé du « plaisir » après le meurtre. Une enquête pour meurtre a été ouverte et confiée à la brigade de Senlis, qui bénéficiera de l’appui de la section de recherches d’Amiens. Une autopsie sera réalisée en début de semaine.