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Olivier Véran : cette étonnante reconversion professionnelle qui fait jaser

Publié par Jeanne Ferry le 21 Mar 2024 à 17:32

C’est une nouvelle qui a fait grand bruit. Lundi 18 mars 2024, Olivier Véran accordait une interview au Figaro et dans celle-ci, l’ancien ministre a fait une révélation qui n’a pas été très bien accueillie.

Après avoir passé plusieurs années au gouvernement, le médecin de profession a décidé de renfiler sa blouse blanche. Mais contre toute attente, ce n’est pas pour reprendre son ancien métier de neurologue…

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© Capture d’écran TF1
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Olivier Véran, visage phare du gouvernement

Olivier Véran a été l’un des visages emblématiques du gouvernement. En effet, il a été recruté par Emmanuel Macron en tant que ministre de la Santé. C’est en 2020 qu’il est venu remplacer au pied levé Agnès Buzin qui a décidé de quitter ses fonctions alors que la crise du Covid-19 était en train de toucher la France.

Il a donc tenté de gérer du mieux possible cette crise. Et désormais, Olivier Véran va vivre de beaux jours loin de la politique. En effet, après avoir été écarté du gouvernement d’Elisabeth Borne puis celui de Gabriel Attal, l’ancien ministre de la Santé va retrouver son métier de coeur, celui de médecin.

Sa reconversion professionnelle ne passe pas

En effet, dans une interview au Figaro, ce lundi 18 mars 2024, il a fait savoir qu’il allait bel et bien retourner vers la médecine. Et attention, Olivier Véran ne va pas reprendre son métier là où il l’avait laissé en tant que neurologue, mais va complètement se reconvertir.

Il a fait savoir qu’il allait devenir médecin esthétique et qu’il exercera à la clinique des Champs-Elysées où se pratiquent les injections de botox et la cryolipolyse notamment.

Un changement qui a fait grincer des dents chez ses pairs. C’est le cas de son ancien collègue, Cyrille Venet, anesthésiste réanimateur au CHU de Grenoble qui a assuré que la médecine esthétique n’était “pas l’urgence du moment” a-t-il confié à RMC. « Il y avait beaucoup de collègues qui étaient très émus. Il y a un petit côté abandon dans cette décision qu’il prend. Il y a besoin de toutes les spécialités, mais nous par exemple, dans le nord du département, on ne peut pas prendre en charge correctement les accidents vasculaires cérébraux parce qu’on n’a pas assez de neurologues”.

Il s’est défendu à l’AFP en avançant que la neurologie avait « très fortement » évolué depuis son départ du CHU de Grenoble et « que l’étiquette de ministre (…) perturbait la relation thérapeutique ».